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Gabon : l’Opam demande «instamment» la libération de Bertin Ngoua
Publié le mercredi 1 janvier 2020  |  Gabon Media Time
L’OPAM
© Autre presse par DR
L’OPAM s’insurge contre la HAC, «ce père fouettard»
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Faisant suite à l’interpellation du directeur de publication du bimensuel satirique Le Diagnostic Bertin Ngoua, ce lundi 30 décembre 2019 après avoir publié un article sur un conflit opposant le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) René Ndemezo Obiang et l’ancien ministre de l’Energie Tony Ondo Mba, l’Organisation patronale des médias (Opam), a dans un communiqué parvenu à Gabon Media Time, tenu à condamner cette énième violation de la liberté de la presse et à exiger la libération immédiate du journaliste qui serait actuellement détenu dans les geôles de la Direction générale des recherches (DGR). Ci-dessous l’intégralité dudit communiqué.

« COMMUNIQUE DE PRESSE

Notre confrère Bertin NGOUA, Directeur de la publication du Bimensuel Le Diagnostic a été interpellé par les éléments de la Direction Générale des Recherches (DGR), le lundi 30 décembre 2019, dans les locaux du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Il s’y est rendu sur invitation d’un proche du Président de l’Institution, Monsieur René Ndemezo’o Obiang, par ailleurs président du parti politique Démocratie Nouvelle (DN). Cette arrestation fait suite à la publication par Le Diagnostic d’un article mettant en cause le président du CESE qui serait impliqué dans les affaires qui éclaboussent le clan Brice Laccruche Alihanga et l’ex-ministre de l’Energie Tony Ondo Mba.

Tout en comprenant la frustration et la colère de Monsieur René Ndemezo’o Obiang de voir son nom cité dans ce gênant dossier, le sens de la mesure et le respect de la légalité lui auraient conseillé de prendre de la hauteur tout en se conformant au strict respect des lois en vigueur. Il aurait pu formuler un droit de réponse ou saisir le tribunal civil, le délit de presse, au regard des dispositions du nouveau Code de la Communication, n’étant plus du domaine du pénal au Gabon. Il est incompréhensible que la DGR intervienne dans ce dossier qui ne relève pas de son champ de compétence. Il convient de rappeler qu’au Gabon, le délit de presse est sous le régime de la preuve et non de celui de l’enquête. Dans ce cas précis il s’agit d’un enlèvement et séquestration d’un patron de presse.

L’Organisation Patronale des Médias (OPAM), dénonce avec la dernière énergie, cette énième intimidation visant un patron de presse et demande instamment à la DGR de libérer notre confrère qui n’a rien à faire dans les geôles de cette unité de la gendarmerie.

L’OPAM prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur ce nouveau cas de violation flagrante de liberté de la part d’une haute autorité républicaine en fonction. Demande à la Haute Autorité de la Communication (HAC) de peser de tout son poids en rappelant le président du CESE au strict respect de la loi en vigueur en matière de délit de presse au Gabon.
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