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Gestion de l’Etat : Nzouba s’en prend aux imberbes de la République
Publié le mercredi 18 decembre 2019  |  Gabon Review
Guy
© Autre presse par DR
Guy Nzouba Ndama, ancien président de l’Assemblée nationale
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Le scandale financier mis à jour par la croisade anticorruption en cours ravive le débat sur la question de la promotion de la jeunesse à de hautes fonctions. Le 14 décembre à Mouila, Guy Nzouba Ndama s’est exprimé sur la question en tançant les jeunes cadres détenus à “Sans-Famille”, demandant par ailleurs à Ali Bongo d’en tirer les conséquences.

Plusieurs jeunes bourdonnent encore autour du pouvoir. Parachutés à certains postes de responsabilité à cause de leurs accointances avec l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo ou de leur adhésion à l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev), ils ont peur d’être à débarqués de leurs postes. Leur bilan est plus que catastrophique.

Ces imberbes sont d’ailleurs dans le viseur de certains hommes politiques qui estiment qu’ils ont «bluffé» Ali Bongo et partant, la République. Ils plaident pour leur départ immédiat des affaires du pays. Selon Guy Nzouba Ndama, cette «bande d’imberbes inconscients sortis de l’incubateur nommé Ajev» a «achevé la dévastation financière» du Gabon.

«Sortis à peine de l’adolescence, l’opinion se demande quel est le pédigrée administratif et professionnel de tous ces jeunes qui ont germé comme une génération spontanée aux postes de responsabilité ?», s’est interrogé le président de LD.

Ce dernier dénonce un coup mortel porté par ces jeunes à toutes les couches populaires du Gabon, à travers un système de prédation alimenté par les détournements massifs. «Au lieu de servir les intérêts de la Nation et d’honorer par l’occasion leur citoyenneté, nous avons plutôt eu à la manœuvre une bande de zigotos, d’individus de mauvaise race et de mauvaises mœurs qui ont cru bon de se servir», pour assouvir leurs «ambitions mégalomaniaques» nourries par «une ivresse du pouvoir qui a eu finalement pour conséquence de saigner sauvagement le portefeuille public».

Pourtant, les entités administratives dont ils avaient la charge ne manquaient «ni de cadres chevronnés ni de ressources humaines dépositaires d’une mémoire des dossiers et de l’expertise nécessaire pour gérer selon le bon sens exigible». Si les états de service des imberbes jettent un discrédit sur la jeunesse gabonaise, Guy Nzouba Ndama appelle à l’avenir à «bien dissocier le bon grain de l’ivraie». Avant d’être portés à des postes de responsabilités, les imberbes en particulier devraient faire l’objet d’enquêtes de moralité, assorties d’investigations sérieuses sur la fiabilité de leurs parcours et celle du curriculum vitae de chacun, a recommandé l’ex-président de l’Assemblée nationale.
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