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Opération Scorpion : Juste Louangou, un “saint” parmi les accusés ?
Publié le vendredi 13 decembre 2019  |  Gabon Review
Raymond
© Autre presse par DR
Raymond Placide Ndong Meyo, ministre délégué auprès du Premier ministre.
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Bien que cité parmi les bénéficiaires des largesses de Patrichi Tanasa dont il aurait été un des intermédiaires auprès des activistes gabonais de la diaspora, le président des Sociaux démocrates gabonais (SDG) est défendu bec et ongles par son parti et ses compagnons qui n’hésitent plus à le présenter comme un “saint” aux yeux de l’opinion. Les SDG menacent de saisir la justice, y compris contre l’activiste Lanlaire qui assure avoir reçu 40 000 euros de lui de la part de Brice Laccruche Alhianga.

Alors qu’il n’a officiellement rien à se reprocher dans le cadre de l’opération anticorruption en cours ayant mis en cause Christian Patrichi Tanasa et d’autres anciens cadres de l’administration publique et parapublique, Juste Louangou Bouyomeka bénéficie d’un soutien pour le moins curieux depuis quelques jours de la part de ses compagnons du SDG, son parti. Récemment, il a été cité par le quotidien L’Union comme faisant partie des bénéficiaires des largesses de l’ex-administrateur directeur général de Gabon Oil Compagny (GOC), notamment pour servir d’intermédiaire entre le pouvoir de Libreville et les activistes gabonais de la diaspora.

Aujourd’hui en détention préventive à la prison centrale de Libreville parce que soupçonné de malversations financières, l’ex-patron de la GOC aurait plus d’une fois remis d’importantes sommes d’argent au président des Sociaux démocrates gabonais pour lui permettre de remplir ses “missions”.

Au siège des SDG à Libreville, l’on accueille ces “révélations” du quotidien national, ainsi que les commentaires des internautes sur cette affaire comme «des injures, mensonges, invectives et insinuations» visant à ternir l’image du président du parti. Aussi, ces derniers jours, la riposte médiatique et sur les réseaux sociaux s’est-elle organisée pour défendre l’honneur de Juste Louangou Bouyomeka.

Lanlaire s’en mêle !

Parmi les accusateurs du président des SDG, on compte désormais Landry Mbeng alias Lanlaire. Dans une vidéo diffusée le 10 décembre sur son compte YouTube, l’activiste gabonais prétend avoir reçu 40 000 euros du responsable politique. L’argent lui aurait été envoyé par Brice Laccruche Alhianga en transitant par Patrichi Tanasa.

A en croire l’activiste, cet argent devait servir à «clasher Frédéric Bongo Ondimba», demi-frère d’Ali Bongo, alors patron des Renseignements. Maixent Accrombessi et Arsène Emvahou auraient également fait partie des cible du président des SDG et ses émissaires.

Le parti menace !

Tout en condamnant les «intentions obscures» visant, selon lui, à «porter des nuisances et des dégradations politiques au président du SDG» ainsi qu’à son parti, Raymond Placide N’Dong Meyo a tenu à rappeler des dispositions de la loi «qui fondent la protection de Monsieur Louangou Bouyomeka et exposent ses détracteurs à des peines».

Evoquant des atteintes à l’honneur et les injures dont ferait l’objet le président des SDG, son conseiller juridique et stratégique brandit les articles 441, 442 et 444 du Code pénal, dont les sanctions vont de six mois d’emprisonnement à une amende allant jusqu’à un million de francs CFA.
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