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Nomination de Noureddin Bongo : La vacance du pouvoir consacrée ?
Publié le lundi 9 decembre 2019  |  Gabon Review
La
© Autre presse par DR
La nomination de Noureddin Bongo Valentin (au premier plan) apparaît comme une manœuvre visant à combler un vide tout en rendant illisible la situation actuelle
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Dans une déclaration faite en réaction à la nomination du fils ainé d’Ali Bongo au poste de Coordinateur général des affaires présidentielles, le 5 décembre 2019, le Collectif Appel à agir appelle le peuple gabonais à se lever, à donner un sens à sa citoyenneté, à se donner les moyens de recouvrer le droit de vivre dans la dignité, dans un pays libéré de la cupidité et de la corruption.

Ali Bongo est-il incapable de conduire à terme son deuxième mandat ? Le Collectif Appel à agir pense que c’est très probable. Pour ses membres, la nomination du fils aîné du président du Gabon au poste de Coordinateur général des affaires présidentielles est la consécration de la réalité de la vacance de pouvoir exigée depuis plus d’un an par les acteurs de certaines organisations de la société civile. «Désormais, nul ne pourra contester la démarche des femmes et des hommes qui depuis le mois d’octobre 2018 n’ont eu de cesse de prévenir contre le chaos dans lequel les institutions, en se faisant les complices de cette forfaiture, participaient à plonger notre pays», alerte Appel à agir.

Le collectif assure que «le régime a fait le choix de la succession par la voie la plus détestable et la plus abjecte qui soit : le droit du sang ; consacrant ainsi la dévolution monarchique. Une fois de plus, la fois de trop, le pouvoir persiste à vouloir imposer au Gabon un régime monarchique».

Face à ce qu’il qualifie de confiscation de la souveraineté nationale, dont se seraient faites complices les institutions du pays, Appel à agir appelle le peuple gabonais à prendre ses responsabilités et à faire face à son histoire, à son destin, et à sa conscience. Car, il n’est plus question de reculer, ni de faire l’autruche. À la brutalité de l’imposture qui se joue depuis un an à la présidence de la République, le peuple a le devoir d’opposer la force de ses marches, de ses mains, et de ses poings, soutient le collectif.

«Désormais, le peuple gabonais, trahi par ses institutions et abandonné par ses élites se trouve directement responsable de son destin. Dans cette situation exceptionnelle où toutes les institutions ont renoncé à protéger le pays, le peuple gabonais n’a plus d’autre alternative que de se lever. Il est désormais de la responsabilité directe de chaque Gabonaise et de chaque Gabonais de donner un sens à sa citoyenneté. Chaque Gabonais doit se donner le moyen de recouvrer le droit de vivre dans la dignité, dans un pays libéré de la cupidité et de la corruption».

Pour les membres de l’Appel à agir, il n’y a pas de peuple plus digne que celui qui décide de se lever et d’affronter le défi de sa survie. «Oui, il est bien question de la survie de la République et du Gabon en tant que Nation. Oui, il est question de savoir si nous choisissons de demeurer des citoyens dignes, ou les sujets d’un clan». Une interrogation qui s’exprime davantage comme un appel à l’engagement et à la mobilisation. Les dés sont jetés, le jeu est ouvert et c’est un jeu à sommes nulles.
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