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Gabon : un avion co-piloté par un Gabonais, essuie des tirs à Bamenda au Cameroun
Publié le lundi 9 decembre 2019  |  Gabon Media Time
Avion
© Autre presse par DR
Avion MA60
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Aux manettes du MA60, de la compagnie camerounaise Camair-Co en compagnie du commandant de bord principal, le Gabonais Mathias Obiang Dzo, a frôlé la mort après que l’avion qu’il pilotait eut essuyé des tirs d’individus non identifiés le 1er décembre dernier, alors qu’ils effectuaient leur descente pour l’aéroport de Bamenda. Plus de peur que de mal vu que l’appareil avait atterri normalement, ne gardant de cette infortune que les impactes des balles.

Parti de l’aéroport de Douala le 1er décembre 2019, l’avion MA60 de fabrication chinoise de la compagnie Camair-Co avec à son bord 26 passagers, s’envolait pour Bamenda, une commune du Nord-ouest du Cameroun supposée sensible. Aux commandes, le commandant de bord Marcel Bonda, Camerounais, et son copilote Mathias Obiang Dzo, lui de nationalité gabonaise.

Au moment d’amorcer l’atterrissage vers l’aéroport de cette ville du département de Mezam, les deux pilotent sont surpris par des bruits étranges qui n’entament toutefois pas leur concentration puisqu’avec flegme et sang froid ils parviennent à maîtriser l’appareil et à atterrir sans grand danger. C’est d’ailleurs ce que précise le communiqué de la compagnie qui tout en soulignant qu’il n’a été relevé aucun blessé, a tenu à souligner le « courage du capitaine de l’avion qui a été capable d’atterrir en douceur malgré l’impact sur son fuselage ».

La nouvelle de l’attaque, une fois répandue au Gabon a suscité l’ire et la désolation des populations qui ont fustigé le fait qu’un de leurs fils par défaut d’une compagnie aérienne au Gabon, « soit obligé d’aller monnayer ses talents sous d’autres cieux au péril de sa vie ».

Bamenda se trouve dans une région bousculée par des combats entre l’armée et les rebelles. Une insurrection a éclaté à la fin 2017 dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun, à la suite de la répression par le gouvernement camerounais de manifestations pacifiques organisées pour dénoncer la discrimination de la minorité anglophone.
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