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Gabon : Après avoir claqué la porte du PDG, Désiré Tapoyo rebondit au CLR
Publié le jeudi 24 octobre 2019  |  Gabon Media Time
Alexandre
© Autre presse par DR
Alexandre Désiré TAPOYO, ancien ministre des Droits humains
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C’est l’histoire d’un homme qui rejoint par la force des choses son amour d’antan après l’avoir trahi, en rejoignant le majestueux parti démocratique gabonais (PDG). Quelques semaines après avoir rompu d’avec son amour de beaux jours, Alexandre Désiré Tapoyo, regagne son parti du coeur le Centre des Libéraux réformateurs (CLR) créé par Jean Boniface Assélé. Parti qu’il avait quitté sans remords et par opportunisme en rejoignant avec armes et bagages, le parti au pouvoir.
C’est estampillé du statut non moins important de numéro 2 du Centre des libéraux réformateurs, après Nicole Assélé, si on ne compte pas Jean Boniface Assélé désormais président d’honneur du parti, qu’Alexandre Désiré Tapoyo effectue son come back dans la famille politique qui l’a révélé. Il occupera les fonctions de Délégué général adjoint chargé de l’implantation et de la stratégie électorale du parti. Une fonction suffisamment importante pour un militant qui avait quitté son parti originel en succombant aux sirènes du PDG.

Finalement et c’est peu de le dire, l’ancien ministre des Gabonais l’étranger est un transhumant par essence, mieux, un transhumant né, car rappelons– nous, Alexandre Désiré Tapoyo avait été exclu du CLR il y a deux ans pour insubordination. En réalité, son ancien parti sentant ses velléités transhumantes, le CLR l’avait purement et simplement écarté de la famille politique chère à « tonton associé ». Il avait alors fait les frais de sa proximité avec le PDG. Une proximité qui lui permit d’intégrer le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba.

Avant ce énième retournement de veste qui le ramène au CLR version Nicole Assele, Alexandre Désiré Tapoyo avait claqué la porte du PDG par une lettre dans laquelle il dénonçait un climat délétère. Selon lui, « des ombres se profilent à l’horizon, avec la ferme intention de détruire l’æuvre de construction nationale issue de plusieurs vies et de plusieurs générations », pouvait-on lire.
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