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Edgard Anicet Mboumbou Miyakou serait-il l’homme à abattre ?
Publié le dimanche 20 octobre 2019  |  gabonactu
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© Autre presse par DR
Le ministre de la Justice Garde des Sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou,
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Depuis quelques temps, le puissant ministre d’Etat en charge de Justice et de l’intérieur, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou fait l’objet d’une vaste campagne médiatique de dénigrement et d’une grosse cabale dans les réseaux sociaux.

Il ne se passe plus un jour sans que le ministre de la justice fasse les choux gras de la presse aux ordres, à travers des articles de presse aux allures d’attaques personnelles.

La situation est déplorée par certains de ses partisans qui interpellent la Haute autorité de la communication (HAC) sur sa responsabilité de protéger la dignité des hommes, diffamés gratuitement par des mains noires.

Ces pratiques frisent parfois l’injure et la calomnie exprimées sans ménagement dirigées sur la deuxième personnalité du gouvernement Nkoghe Bekalé. En croire, selon les lieutenants du ministre de la justice, qu’il y aurait des mains tapis dans l’ombre qui profitent du crime. En même temps qu’ils expriment une forme de désinvolture langagière pour ne pas dire une attitude dénotant d’un manque de savoir- vivre et de respect de l’autorité si chère à nos civilisations et transmise de génération en génération depuis que l’Afrique existe pour qu’il ne soit pas permis de l’outrepasser, fustige-t-on.

Si ce n’est des propos insultant sa famille ou ses origines des histoires fabriquées de toutes, c’est son parcours professionnel qui est mis en mal. De la pure diffamation !

Que peut-on reprocher à ce compatriote dont les faits d’armes sont reconnus ?, se questionnent ses proches. On lui reprocherait dit-on d’avoir choisi de servir la République pour l’intérêt général au détriment des députés dissidents du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).

Il est à préciser que l’actuel ministre d’Etat à la justice et à l’intérieur faisait partie du courant « Héritage et Modernité », un mouvement d’une dizaine des députés rebelles au sein du PDG. Pour le fils Yaye Mboumbou, « dès qu’il s’était agi de sortir de la ligne du parti, il s’y était opposé et a choisi de rester fidèle au PDG et au Distingué Camarade Président », indiquent certaines indiscrétions.

C’est sûrement ce qui lui vaudrait, murmurent-t-on l’ire de toutes ces personnes tapies dans l’ombre qui se servent des mercenaires de la plume.

Et, pourtant, chaque Gabonais est libre d’adhérer au parti politique de son choix puisqu’il appartient à un pays libre et démocratique. Selon un observateur averti de la vie politique, « pourquoi reprocher à quelqu’un qui ne trouve plus son compte quelque part et qui décide de jouir de son libre- arbitre lui permettant de reconsidérer certaines de ses positions d’avoir à afficher ce comportement ? ».

Dans leurs diatribes, le jugement n’est pas appuyé sur sa gestion, sa franchise, ses rapports avec ses collaborateurs ou ses compatriotes, mais c’est sa vie privée qui est mise en avant, accréditant du coup la thèse d’une cabale.

Il faut noter, précisent ses fidèles, qu’Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU n’est pas le dernier des imbéciles, il est Inspecteur Principal des Postes et Télécommunications de formation, en politique il est élu député depuis 2006 à l’Assemblée Nationale pour le compte du département de la Haute-Banio (Ndindi) dans la province de la Nyanga ;

Il fait son entrée au Gouvernement de la République, le 09 janvier 2017 en qualité de ministre délégué auprès du ministre du Budget, chargé du Budget et du Financement des Pensions, puis nommé ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des infrastructures, des Travaux publics et de l’aménagement du Territoire, le 28 septembre 2017.

Le 20 février 2018, il accède aux Hautes fonctions de ministre de la Justice et des Droit Humains, Garde des Sceaux. Le 04 mai de la même année, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, lui fait l’honneur de l’élever au haut rang de ministre d’Etat, ministre de la Justice et des Droits Humains, Garde des Sceaux.

Le 10 juin 2019, il est nommé Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Justice Garde des Sceaux. Fonction qu’il occupe actuellement.

Membre du Comité Permanent du Bureau Politique du Parti Démocratique Gabonais pour le compte de la Province de la Nyanga.
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