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“Grand Kallé”, sous mandat de dépôt pour «outrage au chef de l’Etat»
Publié le vendredi 11 octobre 2019  |  Gabon Review
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Armel Mouendou Mbina, surnommé « Grand Kalé », a été déferré mercredi après-midi à la prison centrale pour « outrage au chef de l’Etat », après avoir été arrêté vendredi pour avoir insulté les forces de l’ordre. Cet opposant, qui avait soutenu Jean Ping, avait accusé les forces de sécurité gabonaises de l’avoir retenu au secret pendant près de onze mois, avec Stempy Obame et Alain Mbela.

Arrêté par les forces de l’ordre vendredi après s’être rendu au commissariat du 5e arrondissement de Libreville, Armel Mouendou a été placé mercredi après-midi sous mandat de dépôt pour « outrage au chef de l’Etat », selon un proche présent au tribunal.

Surnommé « Grand Kallé », l’opposant qui avait soutenu Jean Ping lors de la présidentielle de 2016 et avait disparu pendant près de 11 mois avec Stempy Obame et Alain Mbela, était venu récupérer sa voiture au commissariat du 5e arrondissement. Celle-ci avait été immobilisée depuis sa disparition le 2 janvier 2018.

Après s’être rendu au poste, Grand Kallé s’est posté devant le commissariat et a insulté les forces de l’ordre dans une vidéo publiée sur sa page Facebook. Il avait été interpellé par la suite.

Disparu pendant près de 11 mois

Armel Mouendou fait partie des trois Gabonais disparus pendant plusieurs mois, puis réapparus en novembre 2018, après les élections législatives d’octobre. Alain Mbela, Stempy Obama et Armel Mouendou, avaient respectivement été portés disparus le 18 décembre 2017, le 19 décembre 2017 et le 2 janvier 2018.

Rencontrés par Gabonreview fin 2018, ils disaient tous avoir été embarqués de force dans des véhicules, puis détenus au secret dans une pièce commune. Armel Mouendou expliquait avoir été « enlevé par des hommes armés » après « une course poursuite en voiture », onze jours après une première tentative de « kidnapping ». Les autorités ne s’étaient pas exprimées sur leurs cas, ni au moment de leurs disparitions, ni après leurs retours.

Accusations de torture

Les trois opposants racontaient avoir subi des “sévices corporels” pendant trois mois, puis des « tortures psychologiques » pendant les 8 mois restants.

Armel Mouendou disait même avoir été branché à des câbles électriques, après avoir été obligé d’avaler de l’eau et des assiettes de riz.

Les autorités ne s’étaient pas non plus exprimées sur ces allégations de torture.
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