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Peu à peu, le Gabon rééquilibre le rapport de force avec les multinationales du secteur extractif
Publié le samedi 5 octobre 2019  |  LaLibreville.com
Tony
© Agence Gabonaise de Presse par DR
Tony Ondo Mba interpellé sur les risques de pollution d`eau du fleuve Ivindo
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L’exploitant minier Jilin Mining Ressources (JMR) et la Société équatoriale des mines (SEM) ont signé un contrat de partage de production aurifère mercredi 2 octobre. Une manière pour le Gabon de rééquilibrer le rapport de force avec les multinationales du secteur extractif et tirer davantage partie des matières premières pour accélérer son développement.

JMR reversera désormais 10 % de sa production d’or dans la province de l’Ogooué-Ivindo à l’opérateur national SEM. C’est ce qui ressort du contrat de partage de production aurifère conclu mercredi 2 octobre entre l’exploitant minier Jilin Mining Ressources (JMR) et la Société équatoriale des mines (SEM), qui gère les participations de l’Etat dans le secteur.

L’accord couvre la durée restante des permis de JMR, entrés en production le 1er mars dernier et dont le rendement mensuel moyen s’élève à 3,37 kg. En cas de renouvellement de ces permis, le contrat de partage de production sera automatiquement renouvelé.

Rééquilibrer le rapport de force avec les multinationales du secteur extractif

Cet accord est emblématique de la volonté du Gabon de rééquilibrer le rapport de force avec les multinationales du secteur extractif et tirer davantage partie des matières premières pour accélérer son développement.

« Cet accord est la concrétisation de la volonté du Gabon de voir augmenter la part du secteur minier dans son PIB », a confirmé le ministre des Mines, Tony Ondo Mba. « Le modèle qu’il constitue a vocation à s’étendre à d’autres acteurs miniers dans les prochains mois. Ce qui permettra à l’opérateur national, la SEM (dirigée par Ismaël Ondias Souna, NDLR), de développer son savoir-faire et de veiller au respect de la part de l’État dans les contrats miniers, sans toutefois s’immiscer dans la gestion de ses partenaires », a complété le ministre.

Capter une part plus importante des revenus tirés du sous-sol gabonais

De fait, depuis près de deux ans, le Gabon s’est résolu a capté une part plus importante de la production de matière première tirée de son sous-sol. C’est le cas en matière pétrolière avec la mise en place d’un nouveau code des Hydrocarbures, plus attractif pour les investisseurs mais également plus avantageux pour l’Etat dont les participations dans le secteur sont gérées par la Gabon Oil Company (GOC), dirigée par Christian Patrichi Tanasa.

C’est également le cas en matière de manganèse. L’Etat gabonais cherche à monter au capital de la Comilog, la filiale du minier français Eramet qui exploite la mine de Moanda dans le Haut-Ogooué. Le Gabon envisage de monter à 35 % du capital, contre 29 % aujourd’hui. Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, était d’ailleurs à Paris début septembre dernier pour poursuivre les discussions à ce sujet avec la PDG d’Eramet, Christel Bories.
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