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Demande d’expertise médicale de l’état de santé d’Ali Bongo : On voit venir les choses
Publié le mardi 27 aout 2019  |  Le Pays
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© Présidence par DR
Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Ali Bongo Ondimba
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« Il ne faut pas rêver ! » Ainsi titrions-nous dans notre édition du 21 août dernier, lorsque des opposants et des acteurs de la société civile réunis au sein du collectif « Appel à agir », avaient saisi la Justice gabonaise aux fins de se pencher sur l’état de santé du président Ali Bongo. On ne pensait pas si bien dire. En effet, la Cour d’appel de Libreville qui avait jugé la requête recevable dans la forme, faisant ainsi fi du verdict de la Cour de cassation qui avait prononcé une mesure suspensive, vient de ramener le dossier au 2 septembre prochain.

On voit déjà venir les choses puisqu’en première instance, la même requête avait été déjà rejetée. Et ce n’est pas tout. La présidente de la Cour d’appel qui, sans aller au fond, avait jugé la requête recevable, a été suspendue de ses fonctions. Il s’agissait là d’un message fort que le pouvoir gabonais envoyait ainsi à tous les « petits juges » qui seraient tentés de jouer les Zorro. On comprend pourquoi à l’audience d’hier, le quorum n’était pas atteint ; un seul magistrat ayant répondu présent. Ainsi va la Justice dans nos républiques bananières où aller contre la volonté du prince régnant, constitue un crime de lèse-majesté qui mérite d’être sévèrement sanctionné.

Le Gabon n’est ni le Niger, ni le Kenya où l’on a vu des juges prononcer des décisions en défaveur des dirigeants sans que le ciel ne leur tombe dessus

Et ce n’est pas la présidente de la Cour d’appel qui dira le contraire ; elle qui a été sanctionnée pour avoir jugé seulement recevable la requête de l’opposition. Qu’en aurait-il été si elle s’était prononcée en faveur d’une expertise médicale sur l’état de santé du chef de l’Etat ? Sans doute ç’aurait-il été la diète noire. Car le Gabon n’est ni le Niger, ni le Kenya encore moins les Comores où l’on a vu des juges prononcer des décisions en défaveur des dirigeants sans que le ciel ne leur tombe dessus. C’est d’ailleurs cette liberté de ton qui devrait caractériser le juge au nom du sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs.
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