Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Pour la CNR, «le 17 août a confirmé l’incapacité d’Ali Bongo à diriger le Gabon»
Publié le vendredi 23 aout 2019  |  Gabon Review
Le
© Présidence par DR
Le président Ali Bongo leur de ses vœux télévisés aux Gabonais le 31 décembre 2018
Comment


Dans une déclaration, le 22 août à Libreville, la Coalition pour la nouvelle République (CNR) a soutenu que le chef de l’État ne peut plus présider aux destinées du pays. Un constat confirmé par le «spectacle d’une cruauté inhumaine» servi aux Gabonais le 17 août, avec Ali Bongo dans le rôle d’une «marionnette».

La présence du chef de l’Etat aux festivités du 17 août a laissé un goût amer à la Coalition pour la nouvelle République (CNR). Le 22 août à Libreville, la coalition soutenant Jean Ping a été formelle : Ali Bongo ne peut plus assumer ses charges à la tête de l’Etat.

«Le peuple gabonais a découvert une marionnette dont la présence à ce défilé, a confirmé son incapacité totale à présider aux destinées du Gabon», a déclaré le 2e Vice-président de la CNR. «Ce qui a été soigneusement caché au peuple depuis le 24 octobre 2018, a été révélé au grand jour, et ce, au grand dam des manipulateurs qui croyaient présenter un film de bonne facture», a affirmé Armelle Yembit.

Pour la CNR, il n’y a pas «pire spectacle que celui qu’a présenté Ali Bongo le 17 août, pour que les institutions chargées de déclarer la vacance du pouvoir, comprennent l’impérieuse nécessité de le restituer au légitime vainqueur de l’élection présidentielle d’août 2016». D’autant que ce «spectacle affligeant» a permis au peuple Gabonais, ainsi qu’aux partenaires du Gabon, de «mesurer le degré de cynisme, d’irresponsabilité et de cupidité qui met à nu la cruauté de ces individus».

Convaincue par ailleurs que «le Gabon [est] entre les mains de brigands», après la suspension par le gouvernement d’une juge de siège nommé par le Conseil supérieur de la magistrature, la CNR a réitéré son appel. Celui d’agir pour «sauver le Gabon». La coalition ne tranche pas pour autant avec le discours prononcé depuis 2016.

«Puisque l’usurpateur n’a jamais été élu, comme on le sait et que sa santé, en outre, ne lui permet plus de prolonger son forfait, le peuple Gabonais est en droit d’exiger son départ du pouvoir dans l’immédiat, pour qu’il cède la place au véritable vainqueur de l’élection présidentielle du 27 août 2016, qui est Monsieur Jean Ping», a conclu la CNR.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment