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Gabon : Afrique Média scanne les capacités d’Ali Bongo
Publié le mardi 20 aout 2019  |  Gabon Review
Ali
© Présidence par DR
Ali Bongo Ondimba, a procédé au dépôt de gerbe de fleurs au mémorial de Son Excellence feu Léon Mba
Le Président de la République, S.E. Ali Bongo Ondimba, a procédé ce jour, au traditionnel dépôt de gerbe de fleurs au mémorial de Son Excellence feu Léon Mba, premier Président de la République Gabonaise, dans le strict respect de la tradition républicaine et en prélude à la célébration de la Fête nationale commémorant le 59ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale
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La situation politique du Gabon était au menu de l’émission «Débat panafricain» sur Afrique Média, le 18 août. Le présentateur Bachir Ladan et ses invités ont tenté de répondre à la question ayant orienté cette émission : Ali Bongo est-il en capacité de gérer le pays, dix mois après son Accident vasculaire cérébral (AVC) ?

Diffusée sur Afrique Média, le 18 août, l’émission «Débat panafricain» a fait la part à la situation politique au Gabon avec, en toile de fond, la capacité d’Ali Bongo à diriger le Gabon, dix mois après son Accident vasculaire cérébral (AVC) survenu à Riyad, en Arabie Saoudite. Autour du présentateur Bachir Ladan, les analystes politiques, Patien Parfum Ndom, Bertrand Tatsinda et André Christel Fanga, ont posé leur regard sur les facultés physiques du président gabonais.

Premier intervenant, Patient Parfum Ndom a estimé que le pays traverse une situation terrible. «Le Gabon est dans une situation inédite. Les retraités qui ont cotisé toute leur vie ont du mal à percevoir leurs pensions. Ils sont obligés de se faire mater par les policiers. Quand quelqu’un a été victime d’un accident vasculaire cérébral, c’est son cerveau qui est touché. C’est pour cela qu’Ali Bongo n’a plus toute sa motricité», a-t-il affirmé.

Pour lui, «le Gabon est géré par un directeur de cabinet, un certain Laccruche ; un blanc né à Marseille. C’est lui qui prend toutes les décisions, avec la complicité de l’épouse d’Ali Bongo. Tout le monde le sait (…) Ceux qui maintiennent Ali Bongo au pouvoir n’ont pas encore trouvé un oiseau rare. Le temps d’en trouver un, on nous fait vivre ce cinéma où on nous présente un chef d’État affaibli, qui n’est plus en possession de ses moyens pour diriger le pays et on nous l’impose. C’est ça la Françafrique malheureusement !»

Une position balayée du revers de la main par Bertrand Tatsinda. Pour lui, «la capacité d’Ali Bongo à gouverner un pays ne se trouve pas dans ses jambes». En effet, a-t-il argumenté, «Ali Bongo est en pleine rééducation tout en assumant les devoirs de sa charge. Rien n’obligeait Ali Bongo à venir (…) Mitterrand était atteint d’un cancer de la prostate en 1981. Il n’a jamais laissé son pouvoir. Ali dirige bien le Gabon. Les institutions sont en marche. Donc le débat ne se pose pas».

André Christel Fanga, quant à lui, a invité le locataire du palais de bord de mer à libérer le pouvoir pour sauver l’honneur de l’Afrique. «L’image du président que nous montrons n’honore pas l’Afrique. Si nous voulons laver l’image de notre continent qui a longtemps été salie. Le président Ali Bongo n’a plus ses capacités intellectuelles. Qu’il libère le pouvoir et qu’on lui trouve un successeur. Parce que ce genre d’images, l’Afrique n’en a plus besoin».
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