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Gabon : RFI accusée de fake news et de partialité dans sa couverture du défilé militaire du 17 août
Publié le lundi 19 aout 2019  |  LaLibreville.com
Brice
© Autre presse par DR
Brice Laccruche Alihanga, Directeur de cabinet du président de la République
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C’est ce qu’a déclaré le directeur de cabinet du président du Gabon à l’issue des cérémonies marquant le 59ème anniversaire de l’indépendance.

Il s’est montré très offensif. Samedi soir, à l’issue des festivités entourant la fête nationale du 17 août, le directeur de cabinet du président Ali Bongo s’est fendu d’un post particulièrement offensif sur les réseaux sociaux.

« Contrairement à ce que des voix dissonantes mais ultra-minoritaires tentent de faire croire à une poignée de crédules, le peuple gabonais, dans son écrasante majorité, soutient fermement l’action du Président de la République », a écrit sur sa page Facebook, Brice Laccruche Alihanga. « Une preuve parmi tant d’autres ? », demande-t-il avant de répondre : « La victoire écrasante du Parti démocratique gabonais et de ses alliés lors des élections générales d’octobre dernier. Voilà un fait objectif. »

Celui qui est considéré comme le bras droit d’Ali Bongo a tenu a rappelé que ce dernier était « fermement aux commandes du pays » comme l’ont démontré les festivités liées à la fête nationale. « Hommage rendu au père de la Nation, Léon Mba, discours inspirant, dense et concret, défilé militaire, etc. Le chef de l’Etat, omniprésent, a tenu son rang, a commenté le dir cab du président. »

Et, tout en lançant une pique à ses contempteurs (« ceux qui, sans honte, ont prétendu que son entourage aurait tenté je-ne-sais-quoi qui aurait pu nuire à ses intérêts en sont aujourd’hui pour leurs frais »), M. Laccruche Alihanga de conclure : « Pour protéger notre Président, nous sommes tous, sans exception, prêts à jouer le rôle de fusible, moi le premier. »

Depuis le probable AVC d’Ali Bongo Ondimba survenu en octobre dernier, son directeur de cabinet, qui a « tenu les murs » en son absence, a été l’objet de vives critiques tant de la part de la frange radicale de l’opposition que de ses rivaux à l’intérieur du clan présidentiel qui tentent d’accréditer l’idée selon laquelle le président, qui serait dans l’incapacité de diriger le pays, serait manipulé par son entourage.

Une stratégie qui fait sourire les proches de Brice Laccruche. « La ficelle est un peu grosse. Mais si les adversaires du président en sont réduits à attaquer ses collaborateurs, c’est le signe qu’ils estiment ne plus être au niveau », cingle l’un d’entre-eux.
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