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Libération de 153 prisonniers : une opération totalement opaque (ONG)
Publié le jeudi 15 aout 2019  |  Gabon Actu
Georges
© Autre presse par DR
Georges Mpaga, président du Réseau des Organisations Libres de la Société civile pour la Bonne Gouvernance au Gabon (ROLBG)
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La mise en liberté mardi à la prison centrale de Libreville de 153 prisonniers en dépassement des délais légaux de détention préventive ou ayant déjà purgé la totalité de leur peine s’est déroulée dans une totale opacité « regrettable », a fulminé le défenseur des droits de l’homme, Georges Mpaga.

« C’est déjà un pas à féliciter, mais nous déplorons le fait que le gouvernement ait opéré dans une opacité regrettable », a dénoncé M. Mpaga, président du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG).

« C’est nous qui avons mené le plaidoyer contre la surpopulation des prisons au Gabon. Pourquoi le gouvernement ne nous a-t-il pas associé dans l’étude des cas concernés ? » s’est il interrogé.

Connu pour sa grande gueule, Georges Mpaga suggère une « étude indépendante cas par cas » réalisée avec la collaboration des ONG internationales, l’Union européenne et d’autres institution de défense des droits de l’homme.

L’activiste compare les prisons gabonaises à des « camps de concentration mortifères » avant d’exiger la fermeture immédiate de la prison centrale de Libreville à défaut de construire dans les meilleurs délais une nouvelle.

Prisonniers politiques exclus

Georges Mpaga qui n’a jamais caché sa proximité avec l’opposition gabonaise exige aussi « la libération immédiate des détenus politiques qui croupissent en prison en violation de leurs droits constitutionnels et civiles ».

« Nous attendons une telle décision dans le message à la nation du chef de l’Etat à l’occasion de la fête nationale le 17 août prochain », a espéré l’activiste.

Après une pression des ONG sur le surpeuplement des prisons, le gouvernement a finalement mis en place une commission pour étudier le dossier de chaque détenu.

A la prison centrale de Libreville, ils sont au total 153 personnes qui avaient soit dépassé le délai légal de la détention préventive ou encore purgé la totalité de leur peine mais étaient toujours maintenus injustement dans les cellules.

Le président Ali Bongo, président du Conseil supérieur de la magistrature a donné son quitus afin que ces personnes soient immédiatement libérées.

L’opération doit se poursuivre dans les autres prisons du pays, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur et de la Justice.
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