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Une bactérie responsable de la mort des carpes proche de Lambaréné
Publié le jeudi 8 aout 2019  |  Agence de Presse Africaine
Carpes
© Autre presse par DR
Carpes mortes mystérieusement
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Le gouvernement gabonais a prolongé pour 15 jours encore l’interdiction de la pêche et de la commercialisation de la carpe après la découverte, par les équipes du Centre international des recherches médicales de Franceville (CIRMF), des taux anormalement élevés de la bactérie Aeromonas veronii dans les eaux et les poissons morts dans la zone de Lambaréné et ses environs, dans la province du Moyen-Ogooué (Centre), annonce ce mardi 6 août, un communiqué officiel écartant définitivement l’hypothèse d’une pollution chimique.

«Dans ce contexte, il est décidé de la prolongation de la suspension de la pêche et de la commercialisation de la carpe pour une durée de 15 jours. Nous continuons de recommander à la population d’éviter de manipuler le poisson trouvé mort et de porter à ébullition l’eau provenant de ces zones pour tout type d’utilisation», indique le communiqué du gouvernement.

Suite à la mort mystérieuse de plusieurs centaines de poissons sur l’Ogooué entre Ndjolé et Lambaréné, le gouvernement avait décidé, le 22 juillet 2019, par mesure de précaution, de suspendre, durant 15 jours, les activités de pêche et de commercialisation du poisson des zones impactées.

«Durant ce délai, les meilleurs efforts ont été consacrés à la compréhension du phénomène. D’une part, les résultats des analyses diligentées par l’Agence Gabonaise de la Sécurité Alimentaire (AGASA) ont permis d’écarter l’hypothèse d’une contamination d’origine chimique liée aux pesticides, engrais ou métaux lourds. D’autre part, les analyses effectuées par le Centre International des Recherches Médicales de Franceville (CIRMF) ont révélé la présence anormalement élevée dans l’eau et dans les carpes trouvées mortes d’une bactérie de type Aeromonas veronii présente naturellement dans l’environnement», ajoute le texte.

Aeromonas veronii est une bactérie naturellement présente dans les eaux douces. Reste à savoir pourquoi leur taux est anormalement élevé dans les zones impactées et y aurait-il un danger pour les populations d’autant que le même phénomène a été observé dans de nouvelles zones.

«De nouveaux foyers, où le même phénomène a été constaté, ont été découverts, notamment dans les lacs Nkangue, Onangue, Wambe et Azougue. Aussi, les équipes scientifiques mobilisées ont souhaité approfondir leurs travaux pour écarter avec certitude tout risque pour la population», déclare le gouvernement, précisant que «la cellule de veille poursuivra la sensibilisation des pêcheurs et des consommateurs et apportera un soutien tout aussi actif qu’auparavant aux équipes scientifiques déployées sur le terrain».

Il y a deux semaine, la décision du gouvernement avait entraîné une baisse d’activités dans le secteur pêche à Lambaréné où la carpe est le poisson le plus prisé. Les populations qui vivent essentiellement de la pêche avaient exprimé leur inquiétude à l’approche de la rentrée scolaire.
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