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Mort supposée d’Ali Bongo : «Vive la justice partisane !»
Publié le mardi 16 juillet 2019  |  Gabon Review
Anges
© Gabon Review par DR
Anges Kevin Nzigou, avocat au barreau du Gabon et cadre du parti Pour le changement (PLC)
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Suite à la vague d’arrestation des membres de la société civile survenue ces derniers jours à Libreville, Anges Kevin Nzigou, secrétaire exécutif du parti Pour le changement (PLC) a regretté, lundi, le caractère partisan de la justice gabonaise, d’autant qu’il soupçonne ces arrestations d’avoir un lien avec la sortie, le 3 juillet, du ministre d’État à l’Intérieur et à la Justice, qui réagissait aux propos de Jean Rémy Yama sur la «mort» supposée d’Ali Bongo.

Survenue dès le 12 juillet, la vague d’arrestation visant les membres de la société civile gabonaise, dont en majorité ceux de la centrale syndicale Dynamique unitaire, n’a pas beaucoup plu au PLC et particulièrement à Anges Kevin Nzigou. Avocat de profession, le secrétaire exécutif du jeune parti de l’opposition y voit ce lundi 15 juillet une preuve du caractère partisan de la justice gabonaise.

«On peut légitimement penser que ces vagues d’arrestations sont en lien avec la sortie du ministre de la Justice suite à l’opinion exprimée du président de Dynamique unitaire sur la situation née de l’obscurantisme entretenu sur l’état de santé d’Ali Bongo», soupçonne-t-il, regrettant que le même ministre de la Justice «reste inactif face aux multiples violations des droits humains et les détentions illégales et arbitraires, dont s’est d’ailleurs fait écho le syndicat des magistrats».

Réaffirmant la solidarité de PLC à l’endroit de Dynamique unitaire, Anges Kevin Nzigou soutient que «c’est le mensonge d’État originel relayé par la présidence [de la République] et consacré par le gouvernement, qui a déclenché cette vague de suspicion et ouvert la voie à toutes les supputations», dont celles de Jean Rémy Yama, exprimées le 2 juillet.

Pour le cadre de PLC, «cette répression est manifestement déployée pour tenter de faire oublier ce qui a encouragé et nourri ces soupçons». Or, assure-t-il, «le débat sur l’état de santé du président Ali Bongo ne sera définitivement clos qu’après la déclaration de la vacance [du pouvoir]» à laquelle son parti appelle depuis plusieurs mois. Va-t-il lui aussi se faire arrêter ? Plus rien n’est sûr, alors que l’évocation même du nom d’Ali Bongo tend à devenir tabou depuis le lancement de cette opération d’arrestations motivée par la traque contre la «diffusion de fausses informations»
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