Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Blaise Louembe : «Nous ne sommes pas des votants mécaniques !»
Publié le lundi 15 juillet 2019  |  Gabon Review
Les
© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Blaise LOUEMBE, ministre des relations avec les institutions constitutionnelles, charge de la mise en œuvre des actes du dialogue politique.
Comment


Piqué au vif par les accusations du député de l’opposition Séraphin Akure-Davin, portées contre ses collègues du Parti démocratique gabonais (PDG) à l’Assemblée nationale, l’élu du 1er arrondissement de la commune de Koulamoutou s’en est défendu, samedi 13 juillet, à la faveur d’un compte rendu parlementaire devant ses électeurs vivant à Libreville.

Tirés d’une récente interview au quotidien L’Union, les propos du député du 2e arrondissement de la commune de Lambaréné sur le positionnement des députés du PDG vis-à-vis de l’Exécutif n’ont pas beaucoup plu à Blaise Louembe, qui a tenu à donner sa version des faits, samedi, à la faveur de la 1ère partie de son compte rendu parlementaire à ses électeurs vivant à Libreville.

«Les députés du PDG ne sont pas des votants mécaniques comme le prétend l’honorable [Séraphin] Akure-Davain. Non. Je ne peux pas croire que mon frère et collègue ait pu dire quelque chose d’aussi dangereux. [Il le sait], les débats sont souvent très chauds au moment de voter des textes de loi, et lorsqu’un texte n’est pas bon, on l’amende. Ce qu’il a dit, je le déboute, je ne suis pas du tout d’accord avec lui.»

Pour donner la preuve que les élus du parti au pouvoir n’ont pas chômé durant la session allant du 21 février au 28 juin, le député du 1er arrondissement de la commune de Koulamoutou a revendiqué un ensemble d’actions à mettre à son actif, notamment en sa qualité de président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense nationale.

À l’Assemblée nationale, Blaise Louembe et les membres de sa commission ont, en effet, contribué à la reconstitution des textes de loi disparus dans l’incendie ayant ravagé une partie du palais Léon Mba en août 2016. «En mettant à contribution mes collègues, nous avons pu retrouver au total 135 textes», informe celui qui dit également avoir participé activement à l’adoption de 15 propositions et projets de loi. Ceux-ci, vont des emprunts visant à «injecter de l’argent dans les caisses de l’État pour soutenir notre économie» au conflit opposant le Gabon et la Guinée équatoriale sur l’Ile Mbanié, en passant par la ratification par le Gabon du traité sur la Zone de libre-échange continental africaine (Zleca), qu’il présente comme une occasion à saisir pour les jeunes Gabonais.

Mais surtout, Blaise Louembe dit avoir porté les préoccupations des populations de Koulamoutou durant les quatre mois de la première session ordinaire de l’année. Il en veut pour preuve son interpellation écrite au gouvernement, qui portait sur «la question de l’eau à Koulamoutou». «Il s’agissait de demander au ministre en charge de l’Eau pourquoi se fait-il qu’avec les deux châteaux d’eau dont nous disposons à Koulamoutou, nous n’ayons toujours pas d’eau dans nos robinets. D’autant que ces châteaux d’eau ont coûté 22 milliards à l’État gabonais», relate l’élu.

Avant le terme de cette session, Blaise Louembé assure avoir également interpelé le gouvernement sur «la répartition géographique des investissements au Gabon», notamment sur les sujets liés au bitumage de la route économique, le chômage des jeunes, la création de la richesse, le partage de la prospérité et l’absence d’école de haut niveau dans sa ville d’origine. «Nous voulons nous aussi profiter de la croissance, aller chez nous en voiture sans avoir à affronter la boue sur la route», se lamente-t-il.
Commentaires

Dans le sous-dossier
Remaniement du Gouvernement
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment