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Ali Bongo : Une nouvelle virée en ville pour prouver qu’il est vivant
Publié le vendredi 12 juillet 2019  |  Gabon Review
Prestation
© Présidence par DR
Prestation de Serment des nouveaux membres du gouvernement au Président de la République, S.E. Ali Bongo Ondimba
Jeudi 13 Juin 2019. Gabon. Conformément à l’article 15 de la Constitution, le Président de la République, S.E. Ali Bongo Ondimba, a reçu le serment des nouveaux membres du gouvernement
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S’étant peu montré au public ces derniers mois, le président de la République s’est offert, jeudi 11 juillet, sa seconde virée dans les rues de Libreville depuis son AVC. Visiblement, il s’agissait surtout, pour le Bord de mer, de montrer qu’il continue d’assumer les missions de sa charge.

Ça n’était pas arrivé depuis février dernier, au lendemain de son retour de Rabat au Maroc où il était en convalescence après son AVC survenu en octobre 2018 à Riyad en Arabie saoudite. Ali Bongo s’est offert un nouveau mini tour de ville, jeudi. Si les photos diffusées, par des sources non-identifiées vraisemblablement commises à la tâche, ont été prises à Louis dans le 1er arrondissement, le mini cortège précédé de deux motards et comptant quelques voitures et une ambulance a été signalé ailleurs, notamment à Avorbam dans le Nord de Libreville. Le président de la République a été aperçu, assis à l’avant sur le siège passager d’une Rolls Royce cabriolet. Au volant, Brice Laccruche Alihanga, son directeur de cabinet. Derrière eux, un 3e passager pour le moins inhabituel : Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, le directeur général du Budget et des Finances publiques, par ailleurs fils de Marie Madeleine Mborantsuo et d’Omar Bongo, donc demi-frère d’Ali Bongo.

Organisé plus de trois mois après le précédent, ce mini-tour de ville d’Ali Bongo ne saurait être un fait du hasard ni même le simple souhait du chef de l’État de voir du pays après ses audiences ce même jour au palais présidentiel. Pour des observateurs, il s’agit d’une réaction… une de plus à laquelle ont été contraints ses collaborateurs après la sortie de Jean Rémy Yama, ayant affirmé récemment qu’«Ali Bongo est mort». S’étant basé sur un ensemble d’observations depuis le début des ennuis de santé du président, le leader de la confédération syndicale Dynamique unitaire a contraint le Bord de mer à donner des signes de vie d’Ali Bongo.

Depuis la déclaration ayant valu au leader syndical des menaces de poursuites judiciaires, Ali Bongo est désormais un peu plus présent dans les médias, au travers les nombreuses audiences accordées ces derniers jours. Le président est d’ailleurs apparu au terme de l’une de celles-ci marchant sur l’esplanade du palais présidentiel menant à la salle des pas perdus.

L’objectif de ce qui apparaît indéniablement comme une nouvelle campagne de communication est de prouver à l’opinion qu’Ali Bongo est bel et bien vivant et qu’il assume pleinement ses charges. Pourtant, cette stratégie de communication ne semble pas beaucoup convaincre, particulièrement au sein de l’opposition où, à défaut d’affirmer sa mort physique, l’on tend plutôt à croire qu’il n’est plus capable de diriger le pays compte tenu de son état de santé. Comme quoi, ces mises en exposition devraient difficilement changer la conviction des contempteurs du régime.
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