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Le FPG et le MORENA veulent des élections anticipées
Publié le mardi 9 juillet 2019  |  Gabon Actu
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© L'Union par DR
Le président du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard Ella Nguéma (au centre)
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Les présidents du Front patriotique gabonais (FPG) et du Mouvement de redressement nationale (MORENA), respectivement Gérald Ella Nguema et Thierry Ondo Assoumou Ndong, ont suggéré dimanche, au cours d’un point de presse, au président Ali Bongo Ondimba d’organiser des élections anticipées pour éviter au Gabon de s’embraser.

« Les Gabonais ont le sentiment que leur pays est dirigé par procuration, c’est-à-dire par trois personnes, Brice Laccruche Alihanga, Sylvia Bongo et Julien Nkoghé Békalé, individus n’ayant aucune responsabilité conférée par la Constitution gabonaise. Dites-lui (Brice Laccruche Alihanga) qu’il n’est pas le président de la République et, par conséquent, qu’il arrête des gesticulations. Le Gabon n’a pas besoin de rentrer dans une zone de turbulences politique .Dites-lui que les autres Gabonais ne sont pas d’accord avec ce qui se fait par lui et son groupe d’amis », a affirmé le président du FPG.

En tant que leaders politiques, ils estiment qu’ils voient la souffrance, l’incertitude, la perdition, la confusion, la dévastation de l’unité nationale et la paix.

Selon le président du FPG, la situation chaotique du pays serait corrélative à celle au sommet de l’État devenue cauchemardesque du fait des rivalités, des frustrations, des règlements de comptes entre clans des hommes nantis et du fait que l’AJEV aurait remplacé la République.

Pour Gérard Ella Nguema, la République est en danger, puisque sans nul doute, dit-Il, les missions régaliennes de l’État sont assurées et exécutées par l’AJEV qui se meut sur tout le territoire national en lieu et place des ministères en charges de ces activités.

Aussi, le FPG et le MORENA suggèrent-ils à Ali Bongo d’organiser les élections anticipées pour éviter au Gabon de s’embraser.

« S’il se trouve que monsieur le président de la République, devenu inaccessible aux forces vives de la nation et au peuple en général, par la volonté de ses collaborateurs, certainement pour des raisons inavouées, n’est plus à même d’assurer les charges de sa fonction; alors nous lui suggérons de devenir le précurseur de l’alternance dans notre pays à travers l’organisation des élections libres et transparentes anticipées, avec l’appui de la communauté internationale. »
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