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Justice : Le Gabon gagne son bras de fer contre KCI qui lui réclamait 250 millions d’euros
Publié le lundi 8 juillet 2019  |  LaLibreville.com
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© Autre presse par DR
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L’Etat gabonais devra finalement s’acquitter de 5 millions d’euros à l’endroit de Kontinental Conseil Ingénierie (KCI), une société de droit tunisien.

L’affaire remonte à quelques années. Une époque où les décideurs étaient moins soucieux de bonne gestion. Depuis, le FMI, la Banque mondiale et d’autres sont passés par là et le pays s’est mis aux réformes et à l’optimisation de la dépense publique.

Mais de temps à autre, les fantômes ressortent du placard. C’est le cas en l’espèce avec l’affaire KCI.

« Le 25 juin dernier, la Cour d’appel de Paris a débouté cette entreprise de droit tunisien qui réclamait 250 millions d’euros à l’Etat du Gabon », renseigne Jeune Afrique. Cette dernière avait alors signé avec le pays des contrats portant sur la réalisation d’un programme de logements sociaux à Nkoltang. C’est le ministre de l’Habitat de l’époque, Blaise Louembé, qui s’était occupé du dossier.

« Mais, quand l’entreprise a présenté ses factures, Magloire Ngambia, le successeur de Louembé, les a contestées », indique l’hebdomadaire panafricain. « C’est alors que KCI a introduit une demande d’arbitrage sur la base d’un accord de protection des investissements entre les Etats membres de l’Organisation de la conférence islamique », poursuit Jeune Afrique.

Le 23 décembre 2016, le tribunal arbitral avait condamné Libreville à verser à KCI 5 millions d’euros au titre de ses pertes matérielles. L’entreprise tunisienne avait alors interjeté appel à Paris afin d’annuler cette sentence et obtenir une indemnisation plus importante. Le 25 juin dernier, la Cour d’appel de Paris en a décidé autrement.

« C’était une erreur. Une de plus », concède un proche du dossier côté gabonais. « Nous payons les pots cassés pour une période où il y a eu beaucoup de légèreté et d’inconséquence. Cette période est révolue mais il faut bien aujourd’hui solder les comptes », déplore-t-il.
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