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Conférence de presse de Dynamique unitaire : L’absence physique du chef de l’État, la vacance du pouvoir, la justice et la paix sociale au menu
Publié le jeudi 4 juillet 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Jean
© Autre presse par DR
Jean Remy Yama, modérateur de la Dynamique unitaire
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La confédération syndicale gabonaise Dynamique unitaire a tenu une conférence de presse le mardi 2 juillet 2019 à Libreville, dans laquelle elle fustige l’insensibilité des gouvernants face aux revendications des travailleurs. De même qu’elle a dénoncé, par la voix de son président, Jean Remy Yama, la quasi-absence physique et la non prise de parole en public du président de la République durant les évènements majeurs ayant ponctué l’actualité politico-sociale du pays.

Au cours de cette conférence de presse, la confédération syndicale Dynamique Unitaire, qui rassemble des travailleurs de tous secteurs privés et publics, a pris à témoin l’opinion sur le calvaire vécu par les travailleurs depuis l’adoption par le gouvernement des mesures d'austérité.

Selon Jean Rémy Yama, premier responsable de ce regroupement, lesdites mesures d’austérité, au prétexte de palier à la crise économique et financière et moderniser l’administration, sont une forme d’insensibilité des gouvernants aux problèmes des travailleurs.

«Le décryptage de ces mesures montre que celles-ci sont aux antipodes des prétendus motifs évoqués. Au contraire, elles déshumanisent les travailleurs, et surtout elles sont illégales. C’est pourquoi la confédération syndicale Dynamique Unitaire a entrepris des actions légales pour leur annulation ; actions qui ont connu une suite favorable avec la décision du N°217 du 30 octobre 2018 de la Cour constitutionnelle. Il estime qu'en foulant aux pieds cette décision irrévocable, le gouvernement s’obstine à appliquer les mesures querellées. Cet entêtement cynique enfonce le Gabon dans un climat social délétère ; la condition du travailleur et du retraité se dégrade inexorablement, et les prévisions de l’économie sont alarmantes», a-t-il dit.

Affirmant, par ailleurs que la situation actuelle incombe au gouvernement. «Mieux, le président, dont on dit qu’il se porte bien, brillerait par une absence qui n'est pas pour les rassurer».

«Le Gabon, depuis le 24 octobre 2018, se trouve dans une situation inédite. Or depuis cette date, après moult tergiversations et spéculations, la Présidence de la République a reconnu que le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) à Ryad en Arabie Saoudite. Depuis lors, le gouvernement tente, par des montages photo et vidéo grotesques de convaincre qu’Ali Bongo Ondimba se porte très bien. Paradoxalement, Ali Bongo Ondimba est physiquement absent durant les évènements majeurs ayant ponctué l’actualité politico-sociale du pays qui commande pourtant une prise de parole publique et une présence physique au contact du peuple. C'est en effet le cas quant à la proposition faite par la confédération Syndicale Dynamique Unitaire par courrier, le 07 décembre 2018 à la Présidente du Sénat, pour la mise en place d’une commission parlementaire Majorité-Opposition, qui devrait le rencontrer. La tentative de coup d’État du 07 janvier 2019 ; la demande d’audience faite le 04 avril 2019 par la confédération Syndicale Dynamique Unitaire», a-t-il fait savoir.

MMSS
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