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Assemblée nationale : Fin de session sous les mises en garde de Boukoubi
Publié le lundi 1 juillet 2019  |  Gabon Review
Faustin
© Autre presse par DR
Faustin Boukoubi , président de l’Assemblée nationale.
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Après cinq mois de travaux, la première session ordinaire de la 13e législature s’est achevée le 28 juin dernier à Libreville. Une opportunité pour le président de l’Assemblée nationale (Pan), Faustin Boukoubi, de dresser le bilan tout en revenant, à travers un discours interpellateur sur la vie politique, économique et sociale, pour dénoncer un nombre de dérives et de comportements déviants.

Les députés de l’Assemblée nationale se sont retrouvés, le 28 juin, pour clôturer les travaux ouverts le 21 février dernier. Si ce fut le moment pour dresser le bilan de l’activité parlementaire de ces derniers mois, ce fut également l’occasion pour Faustin Boukoubi de revenir sur un certain nombre de dérives observables dans le pays.

Dans un discours à la fois moralisateur, interpellateur et pédagogique, le président de l’Assemblée nationale a dénoncé certains comportements déviants qui, pour lui, «commencent à traduire un certain dénivellement de l’autorité de l’État». Indexant la haine, la division, le mépris, la condescendance, la calomnie et les atteintes à la dignité, il a rappelé que ces «maux génèrent souvent les destructions multiformes», non sans indiquer qu’ils sont «à proscrire avec fermeté afin de consolider notre jeune démocratie et raffermir notre vouloir-vivre ensemble». «Évertuons-nous à préserver les quelques acquis que nous avons et attelons-nous plutôt à accroître les réalisations», a proposé Faustin Boukoubi.

Ce dernier s’est également exprimé sur la nécessité d’apporter des solutions aux besoins de la population qu’il juge à la fois nombreux et légitimes. Dans ce contexte où la crise économique et financière persiste, il a indiqué que «le défi est de taille». «Il exige, sous peine de compromettre l’action de l’État au service de l’intérêt général, de rationaliser les réformes afin de mettre en œuvre celles qui s’avèrent efficaces, cohérentes, pragmatiques et compatibles avec les préoccupations exprimées par nos citoyens», a-t-il préconisé.

Dans ces préconisations, il a demandé de continuer à faire fonctionner, de façon optimale, les services publics, en inversant la tendance haussière du chômage et de maintenir la courbe de progression de la protection sociale dans le pays. «Nous devons fédérer nos actions et nos énergies afin de donner aux jeunes gabonais ainsi qu’aux générations futures, des chances égales d’accès à l’emploi, à une meilleure éducation, à une meilleure formation, à de meilleurs soins de santé afin d’assurer à la majorité d’entre eux, un destin prometteur dans leur ascension sociale», a exhorté Faustin Boukoubi.

En ce qui concerne les dépenses publiques, le président de l’Assemblée nationale a invité le gouvernement à «maintenir l’équilibre structurel des finances publiques mis à mal ces derniers temps par le reflux des cours de nos principales matières premières». Ce qui l’a amené à interpeller le Premier ministre afin qu’il veille à une «gestion vertueuse des crédits annuels alloués aux services», mais aussi qu’il mette en place des politiques budgétaires parcimonieuses, susceptibles d’alléger le poids croissant de la dette. Cette approche permettrait, selon lui, de rassurer, d’attirer les investisseurs, de revigorer la croissance économique, de créer la richesse, des emplois et procurer le bien-être. Faustin Boukoubi n’a pas manqué de dénoncer «une gestion peu orthodoxe» des deniers publics, décriée de «manière fracassant» au sein même du gouvernement.

Au terme de cette première session de l’année 2019, le bilan est satisfaisant : 22 textes ont été déposés au bureau de l’Assemblée, 15 ont été adoptés, trois 3 demeurent en cours d’examen au sein des Commissions, tandis que 4 projets de loi sont en attentes d’examen pour diverses raisons.

La clôture de la session s’est faite en présence du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, du président du Sénat, Lucie Milebou, de la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, et de l’ensemble des responsables des institutions.
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