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Éjection de Maganga et Mapangou : Un règlement de compte politique, selon Marc Ona
Publié le jeudi 6 juin 2019  |  Gabon Review
Marc
© Autre presse par DR
Marc Ona Essangui, le Secrétaire exécutif de Brainforest
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Invité sur Radio France internationale le 5 juin, Marc Ona Essangui a déploré l’éviction de Pierre-Claver Maganga Moussavou et Guy-Bertrand Mapangou le 21 mai, suite à l’affaire de 353 conteneurs de Kevazingo. Le secrétaire exécutif de Brainforest soupçonne un règlement de compte politique. Car, dit-il, les ministres des Transports et de l’Économie, censés jouer un rôle crucial dans la chaîne, n’ont nullement été inquiétés.

Intervenue le 21 mai dernier, l’éjection de Pierre Claver Maganga Moussavou à la Vice-présidence de la République, et du ministre des Eaux et Forêts, Guy-Bertrand Mapangou, le 21 mai, suite à la disparition au port d’Owendo de 353 conteneurs de Kevazingo, n’a pas fini d’alimenter l’actualité au Gabon.

Si Franck Nguema, le ministre délégué aux Eaux et Forêts, voit en cette éviction la conséquence d’une violation du droit de réserve commise par les deux personnalités épinglées dans ce dossier, Marc Ona Essangui estime, lui, qu’il s’agit d’un règlement de compte politique.

Interrogé sur Radio France internationale (RFI), le 5 juin, le secrétaire exécutif de Brainforest est apparu surpris de ce que les ministres des Transports et de l’Économie ainsi que le directeur général de l’Office de port et rades du Gabon (Oprag), censés jouer un rôle crucial dans la chaîne, n’aient pas été inquiétés. Cette impunité consacrée par le silence de la justice, renforce la thèse d’un règlement de compte.

«Quand on veut prendre des mesures individuelles, il faut aller jusqu’au bout de la logique. Si on essaie d’identifier les principaux acteurs qui interviennent dans le scandale en premier, nous avons l’Office des ports et rades du Gabon où ces conteneurs étaient stockés. Est-ce qu’on peut dire que 353 conteneurs de Kevazingo ont disparu au port, lors que le port est sécurisé», a déclaré Marc Ona.

«Est-ce qu’on peut ne pas incriminer le ministre des Transports, le ministre l’Économie, alors que le directeur général de Douanes est en prison ? Donc si on veut aller jusqu’au bout de la logique, on aurait limogé ces deux personnalités et le directeur général de L’Oprag et bien d’autres fonctionnaires», a-t-il poursuivi.Toutes ces défaillances, assure le secrétaire général de Brainforest, font penser à un «règlement de compte politique».

Venant aux déclarations de François Wu, le supposé cerveau de cette «affaire», lequel a récemment clamé son innocence, Marc Ona n’a pas été tendre avec l’homme d’affaires chinois. «François Wu fait dans la mauvaise foi. Il a eu de très bonnes relations au sommet de l’État. Il passait pour un expert juridique, mais au fond, c’est le grand spécialiste de tous les réseaux chinois qui s’installent au niveau du Gabon. Il est impliqué dans tout ce qui est exploitation forestière au Gabon. Et le procureur n’a pas tort de dire que c’est le cerveau de la mafia au Gabon, tout simplement parce que la plupart des petites compagnies qui s’installent au Gabon c’est lui qui les introduit dans les milieux politiques», a déclaré le secrétaire exécutif de Brainforest.

La question sur la déclaration de la vacance de pouvoir n’a pas aussi été éludée par Marc Ona. Ce dernier a réitéré l’appel à la déclaration de la vacance de pouvoir lancé avec ses amis, en dépit du rétablissement d’Ali Bongo annoncé par la présidence de la République.

«Nous maintenons notre appel à agir. Nous disons : il faut absolument déclarer la vacance de pouvoir de la présidence de la République. Les images vidéo d’Ali Bongo tournées sans direct ne nous convainquent pas du tout. Alors on voit Ali bongo qui reçoit les chefs d’État, mais Ali Bongo ne s’est jamais exprimé. Il ne s’est jamais adressé aux Gabonais depuis qu’il est arrivé. Ali bongo va célébrer les 10 ans de la disparition de son père. Nous attendons sa sortie pour s’adresser aux Gabonais. C’est pour cela que nous souhaitons que la vacance de pouvoir soit déclarée et que la transition soit assurée par celle qui doit le faire, c’est-à-dire Lucie Milebou Aubusson, la présidente du Sénat», a-t-il conclu.
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