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Vacance du pouvoir : Le collectif “Appel à agir” refuse de discuter avec Andjembe
Publié le vendredi 24 mai 2019  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Appel à agir : «Seul Ali Bongo peut clore le débat !»
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Donnant suite à l’adresse de l’Appel à agir, la présidente du Sénat, compte tenu de son agenda contraignant, a proposé que trois membres du collectif soient reçus le 15 mai par Léonard Andjembe. Une rencontre qui n’a pas eu lieu, les signataires préfèrant discuter avec Lucie Milébou Aubusson.

Certain que le Gabon est dirigé dans «un flou total» depuis le 24 octobre 2018, le collectif Appel à agir a demandé le respect de l’article 13 de la Constitution relatif à la vacance du pouvoir. Dans cette optique, le groupement de dix signataires a adressé des courriers aux institutions constitutionnelles, pour aborder cette question jugée vitale pour le pays. Dans une adresse datée du 28 février, le groupe des dix demandait, à juste titre, à rencontrer la présidente du Sénat, Lucie Milebou Aubusson. Après une bonne période d’attente, celle-ci a donné suite à cette adresse en proposant que trois membres du groupement discutent, le 15 mai 2019, avec Léonard Andjembe, le premier vice-président du Sénat, compte tenu des contraintes de son agenda.

«Dans notre démarche, au-delà de votre institution, nous souhaitions nous entretenir directement avec vous au regard de votre fonction constitutionnelle telle que définie par l’article 13 de notre loi fondamentale», a répondu le groupe des dix à la présidente du Sénat. «En conséquence, nous vous saurions gré des dispositions que vous prendrez lorsque votre agenda que nous savons particulièrement contraignant vous permettra de nous recevoir personnellement», a poursuivi le collectif. Le groupement, qui insiste sur le fait que son initiative est responsable, indique qu’il «ne vise qu’à protéger notre pays de la dérive aventurière dans laquelle il est embarqué depuis plusieurs mois et qui est le contraire de l’état de droit».

En lançant leur Appel à agir, les dix qui continuent de douter de la capacité d’Ali Bongo à assumer les devoirs de la charge de président de la République, souhaitaient entre autres, éviter les erreurs du passé. De 1965 à 1967, se souviennent les dix, alors que le président Léon Mba était malade, «le peuple fut abreuvé de mensonges, au point de lui demander de “voter photo”». Refusant d’accepter l’éventualité qu’un tel scénario soit rejoué, ils ne veulent pas être «les complices, même passifs, de cette nouvelle tromperie». D’autant plus que, disent-ils, «nos charges citoyennes nous enjoignent de protéger la Constitution».

S’ils semblent réfuter la théorie du sosie d’Ali Bongo en reconnaissant qu’il est revenu au Gabon, ils ne sont pas convaincus par ses différents entretiens. Encore moins satisfaits. «Il y a toujours un doute en nous, comme en tous les Gabonais. Parce qu’Ali Bongo n’est pas une image télévisuelle ; parce qu’Ali Bongo n’est pas un acteur de films muets ; parce que les Gabonais veulent voir et entendre Ali Bongo», assurent les dix.
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