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Pour réduire la facture annuelle de ses importations forte de 100 000 têtes de moutons et cabris, le Gabon cherche à augmenter sa production locale de bétail
Publié le jeudi 23 mai 2019  |  LaLibreville.com
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© Autre presse par DR
Le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou
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Il s’agit globalement pour le pays de réduire la facture de ses importations, tout en développant l’emploi dans l’élevage, une filière importante du secteur agricole.

Le gouvernement travaille à la mise en place de mécanismes de promotion de la filière agropastorale dans le pays, a indiqué le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage au terme d’une visite des aires d’élevage de bétail à Libreville, le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, le fils de Pierre-Claver Maganga Moussavou, limogé hier par Ali Bongo.

« Nous sommes structurellement dépendant de l’importation de bétails qui viennent du Cameroun, du Tchad et du Soudan », a regretté le ministre, précisant que le Gabon importait chaque année 100 000 têtes de moutons et cabris.

Afin de réduire cette dépendance à l’exportation, le ministre compte solliciter l’expertise de professionnels ouest-africains, réputés être de grands éleveurs.

« Ce que nous voulons, c’est que des liens forts se tissent avec ces professionnels ouest-africains pour que nous puissions, nous aussi, élever du bétail et faire que nous soyons fiers d’avoir des moutons gabonais sur le marché », a-t-il déclaré.

Pour le Gabon, l’enjeu est important. Le pays doit remédier à son déficit commercial qui se matérialise par une facture salée en matière d’importations qui sont constituées pour une bonne partie de denrées alimentaires.

En outre, le pays compte beaucoup sur l’agriculture, dont l’élevage est une filière importante, pour développer l’emploi, au-delà des grands centres urbains, partout dans le pays. Il compte notamment attirer dans le secteur les jeunes qui ont eu tendance ces dernières décennies à s’en détourner. A tort car les opportunités y sont particulièrement nombreuses.

C’est enfin une question de souveraineté mais aussi de sécurité sanitaire, le Gabon souhaitant davantage contrôler les produits consommés sur son territoire.
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