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Affaire Frédéric Massavala : Le verdict attendu le 31 mai
Publié le vendredi 17 mai 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Frédéric
© Autre presse par DR
Frédéric Massavala Maboumba a démissioné du PDG, le 17 janvier 2016 à Libreville.
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Frédéric Massavala Maboumba sera fixé sur son sort, le 31 mai prochain, ont déclaré, ce jeudi 16 mai, les membres de Cour d’Appel judicaire de Libreville qui se prononceront sur la relaxe ou non de l’ancien ministre et membre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR). Condamné à 5 ans de prison dont 3 avec sursis et deux fermes, l’ancien ministre avait fait appel de la décision du tribunal de première instance.

Le verdict sur l’affaire Frédéric Massavala contre le ministère public a été mis en délibéré le 31 mai prochain. Poursuivi depuis le 4 septembre 2016 pour «délit de provocation direct d’un attroupement non armé et participation à une marche non autorisée», des faits condamnés par le Code pénal gabonais en ses articles 74 et 84. Le procès de Massavala s’est tenu ce jeudi 16 mai au palais de justice de Libreville, devant un public venu nombreux.

La Cour d’appel a examiné en audience tous les éléments de voie de recours présentés par le conseil de l’accusé. Il a été remarqué des insuffisances, notamment sur l’absence des preuves audio du discours de l’intéressé, pourtant élément essentiel à charge dans ce dossier, pas de blessés, ni de voitures calcinées sur la trajectoire de la marche, ont affirmé ses avocats, accréditant ainsi la thèse d’un procès déséquilibré.

Par ailleurs, le ministère public a du requalifier la nature des délits retenus contre M. Massavala Maboumba qui a reconnu avoir agi non pas contre le ministère public, mais pour éviter un bain de sang. «Je n’étais pas organisateur du meeting, par contre voyant le spectre des évènements qui ont suivi la proclamation des élections se reproduire, j’ai pris la parole en demandant aux manifestants surchauffés de ne pas faire face aux policiers en marchant vers le lycée d’Etat, qui me paraissait moins risqué», a- t-il déclaré.

Malgré tout, le maître des poursuites a requis une peine de cinq ans de prison dont deux avec sursis et trois fermes assortie d’une amende de 600.000 F CFA, alors que ses avocats optaient pour sa libération pure et simple.

On sera donc fixé le 31 mai prochain, date retenue par la Cour d’Appel de Libreville pour le verdict final de cette affaire. Mais au regard de tout ce qui a été relevé par les uns et les autres, on est plus proche de l’épilogue de cette affaire qui défraie la chronique. De plus, l’ambiance ayant prévalue durant ce procès a été unanimement reconnue positive par l’ensemble des acteurs.

Franck Obame
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