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La Banque mondiale publie une revue sur l’amélioration de la qualité de la dépense publique au Gabon
Publié le vendredi 10 mai 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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© aLibreville.com par Atapointe
La Banque Mondiale et des chefs d’Etat rendent hommage à Donald Kaberuka, le president de la Banque Africaine de Développement (BAD)
Vendredi 17 avril 2015. Washington. En marge des assemblées du printemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) , une cérémonie d’hommage à Donald Kaberuka, le président de la Banque Africaine de Développement (BAD) en fin de mandat a été organisée. Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement y ont pris part.
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La Banque mondiale a publié ce jeudi 9 mai une revue des dépenses publiques dans le but de l’amélioration de la dépense publique pour favoriser la croissance inclusive. Cette revue décline les défis à relever par le Gabon face au taux élevé du chômage, de la pauvreté et des inégalités et aux déséquilibres budgétaires.

Intitulée «Améliorer la qualité de la dépense publique pour favoriser une croissance inclusive», cette revue des Dépenses Publiques du Gabon, publiée par la Banque Mondiale, étudie la qualité des dépenses publiques et leur cohérence avec les objectifs de développement du Gabon.

Cette revue se concentre notamment sur les dépenses publiques en matière d'éducation, de protection sociale et de santé, lesquelles sont cruciales pour le renforcement du capital humain, la réduction de la pauvreté, et le développement socioéconomique et le choc pétrolier de 2014 a considérablement réduit la marge de manœuvre budgétaire de l’Etat dans le cadre des dotations consacrées au développement et a fait du rééquilibrage budgétaire une priorité.

Il en ressort donc que les défis les plus urgents du Gabon en matière de développement sont les taux élevés de chômage, de pauvreté et d’inégalités, ainsi que la croissance démographique-souvent plus importante que la croissance économique. La récente Enquête Gabonaise pour l’Évaluation de la Pauvreté (EGEP 2) a montré que la pauvreté se situe à 33,4% en 2017 tandis que l’indice de capital humain n’est qu’à 0,45 ce qui veut dire que le potentiel en capital humain n’est exploitable qu’à un niveau maximum de 45%.

«Depuis 2014, les déséquilibres budgétaires croissants ont contraint le Gouvernement à réduire les dépenses publiques : il est encore possible de rééquilibrer davantage les finances publiques. Les allocations budgétaires devraient privilégier l’accès à des services de qualité en santé et éducation, tout en renforçant le ciblage et la couverture protection sociale non contributive», a observé David Elmaleh, économiste Pays pour le Gabon à la Banque mondiale, et co-auteur du rapport.

Pour sa part, la Représentante résidente de la Banque mondiale pour le Gabon, Alice Ouedraogo a dit que «Le Gouvernement devrait poursuivre les deux priorités suivantes : accroître la marge de manœuvre budgétaire dans la mesure du possible et améliorer l'efficience des dépenses dans tous les secteurs». Elle a indiqué qu’«un certain nombre de réformes allant dans ce sens ont déjà commencé et doivent poursuivre leur mise en œuvre, notamment l’introduction de gestion par résultats dans le secteur primaire de la santé et l’adoption d’un mécanisme de ciblage basé sur des indicateurs objectifs de pauvreté pour les Gabonais Economiquement Faibles (GEF)».

L’étude conclut que : «le Gouvernement devrait accroître et réduire l’irrégularité des dépenses publiques en matière de services sociaux. Il devrait accroître l’efficacité de ces dépenses, notamment en améliorant l’allocation dans les secteurs sociaux et en rendant ces dépenses plus progressives. L'allocation actuelle privilégie les services tertiaires par rapport aux services primaires. Les systèmes de données ainsi que la gestion des services publics devraient être améliorés. Cela permettrait, par exemple dans l'éducation, de fournir des informations essentielles pour améliorer les dispositifs et affecter le personnel aux programmes».

Stéphane Nguéma
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