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Recensement biométrique des agents publics : Les choses se précisent
Publié le mardi 30 avril 2019  |  Gabon Review
Madeleine
© Autre presse par DR
Madeleine Berre ,ministre en charge des Investissements.
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Annoncé lors du dernier Conseil des ministres, le recensement biométrique des agents de l’État se fera «dans les tout prochains jours». Si son objectif est de mieux adapter les profils aux besoins pour avoir une Administration performante, le ministre de la Fonction publique a rencontré ce 29 avril, les secrétaires généraux de l’Administration pour leur expliquer la méthode.

Ce 29 avril, le ministre de la Fonction publique, de l’innovation du service public et du travail, Madeleine Berre a rencontré les secrétaires généraux de l’Administration gabonaise. Accompagnés des directeurs centraux des ressources humaines (DCRH), ceux-ci ont suivi les explications de Madeleine Berre et ses collaborateurs sur la méthode de travail qui a été arrêtée pour la mise en œuvre du processus de recensement biométrique des agents publics. En tant qu’acteurs principaux dans le déroulement de cette opération, il était important, a-t-elle indiqué, «de leur délivrer le rôle exact qu’ils auront à jouer».

Avec la collaboration technique du ministère de l’Intérieur, à travers la plateforme Iboga qui se veut la mieux renseigner en termes de biométrie au Gabon, le recensement sera piloté par le ministère de la Fonction publique. Il aura pour relai les différentes administrations par les canaux de leurs secrétaires généraux. À l’intérieur du pays, la responsabilité incombera aux gouverneurs tandis que les Forces de sécurité et de défense seront directement gérées par le ministère de la Défense.

Bien que ce recensement permette d’avoir un fichier nettoyé, il vise selon Madeleine Berre à combiner les emplois aux différents profils pour aboutir à des actions de reconversion professionnelle, de redéploiement. «Tout ceci, parce que nous recherchons la performance de notre administration. Pour avoir cette performance, il est important de savoir qui nous sommes», a-t-elle déclaré. Selon elle, ce recensement devrait permettre l’amélioration des conditions de travail des agents et une bonne employabilité au sein de l’Administration. «Il ne sera plus question dans le futur de recruter sans se soucier du diplôme de l’agent, de la corrélation entre son profil et les tâches qui lui seront dévolues», a-t-elle souligné.

Ce recensement ambitionne de créer un identifiant par fonctionnaire. Soit, un poste de travail pour une affectation. Ce qui permettrait d’assainir et harmoniser les fichiers de la Fonction publique, de la solde, de la Cnamgs et de la CPPF afin de favoriser une meilleure gestion des ressources humaines, maîtriser la gestion des carrières des agents publics, la masse salariale et limiter les litiges et les conflits administratifs. «Biométriquement, tout sera inscrit pour éviter que la main humaine ne vienne modifier les choses. C’est aussi pour sécuriser le processus de recrutement, la vie de l’agent dans la Fonction publique. Nous voulons créer une base de données fiables pour un système de gestion de ressources humaines performant et efficace», a déclaré une collaboratrice de Madeleine Berre.

Le recensement devrait débuter en mi-mai pour qu’en début juillet il y ait le premier livrable. Mais, avant la prise d’une photo et le prélèvement d’empreintes digitales, du 2 au 9 mai, les différents acteurs procèderont à la distribution des fiches qui contiennent toutes les informations susceptibles d’identifier l’agent public. Entre autres, son numéro matricule, son lieu d’affectation, sa catégorie, son statut. Il s’effectuera au sein de chaque administration, mais la démarche sera affinée pour les ministères de la Santé, Éducation nationale et l’Enseignement supérieur considérés comme un cas particulier. Si les secrétaires généraux voient en cette démarche un moyen de «corriger tous les manquements que nous constatons lorsque nous faisons le recensement manuel», Madeleine Berre a indiqué qu’ils devront signer «un engagement sur l’honneur» pour attester de la présence effective ou non de l’agent à son poste. Ce recensement, a souligné Madeleine Berre est «un outil de travail qui nous permettra de bien appréhender le niveau et la qualité de nos ressources humaines parce que notre objectif aujourd’hui c’est d’avoir une administration performante».
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