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Entrepreneuriat: Les atouts de la Chambre de commerce du Gabon présentés à l’Institut français du Gabon
Publié le samedi 27 avril 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Siège de la Chambre de commerce et de l’industrie du Gabon
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La directrice générale de la Chambre de commerce du Gabon, Danielle Cibelle Biwaou, a animé le jeudi 25 avril 2019, à l’Institut français du Gabon (IFG), le cinquième «Afterwork» sous le thème : «la Chambre de commerce, un acteur majeur du développement des entreprises».

La rencontre avec les entrepreneurs en herbe et chefs d’entreprises avait pour but de rappeler aux uns et aux autres le rôle de cette entité qui date de 1935 et dont beaucoup se demandent l’importance à ce jour vu la mise en place de multiples agences axées sur la création et le suivi des entreprises.

Selon la directrice de la Chambre de commerce, l’évolution que connait le monde des affaires durant ces dernières années au Gabon s’est faite avec la participation de la Chambre de Commerce.

«Parmi les missions de la Chambre de commerce, il y a la consultation qui demande à ce que la Chambre de commerce soit obligatoirement consultée pour des questions ou des mesures qui ont une incidence sur l’activité économique. Ceci pour dire que dans le processus de l’évolution de l’environnement des affaires des dix dernières années, la Chambre de commerce a été consultée dans le processus de création», a expliqué Danielle Cibelle Biwaou, avant d’ajouter qu’ «il peut avoir plusieurs entités mais chacune à son rôle. Aussi, la finalité entre toutes est la Chambre de Commerce, car elle est gérée par le secteur privé et elle accompagne les entrepreneurs dans le monde des affaires».

Selon elle, dans cette évolution, près de 40% des entreprises évoluent dans le secteur informel, surtout avec le e-commerce qui semble échapper aux impôts. Pour sortir de cette situation, la Chambre de commerce dit avoir un projet. «Dans les projets qui sont les nôtres, nous avons le Centre de gestion agréé (CGA). C’est un outil qui va permettre à plusieurs entreprises, dans l’informel, de pouvoir arriver dans la formalisation par un processus simple. Il y a donc des avantages puisqu’au sein du Conseil d’administration nous avons les acteurs qui tournent autour de l’entreprise de manière générale, mais qui peuvent intéresser le porteur de projet ou l’entreprise qui est dans l’informel parce qu'elle a peur des taxes. Il faudra aussi penser à une campagne de sensibilisation pour faire comprendre à ces entreprises l’importance des impôts», a-t-elle mentionné.

Les interrogations des participants étaient autour de la «confusion» qui existe aujourd'hui entre l'ANPI (Agence nationale de promotion des investissements) et la Chambre de commerce. A cet effet, la directrice a indiqué qu'il y a un travail qui est fait avec l'ANPI, qui permettra aux deux entités de coordonner les données des entreprises.
Aussi, la question de cohérence de l'écosystème du secteur entrepreneuriale gabonais a été relevée. Selon la directrice, il est nécessaire de créer des anneaux entre les différents acteurs qui accompagnent les entreprises pour qu'il y ait une cohésion dans la création et l’accompagnement des entrepreneurs.

Pour l'heure, la Chambre de Commerce envisage de porter des réflexions sur sa redynamisation au Gabon et la mise en place de son nouveau bureau. Ceci avant de se lancer dans les activités de ses multiples projets qui sont, entre autres, la création d’un Fichier Consulaire des Adhérents (FCA) de ladite entité, un outil moderne et multimédia qui va renfermer des informations économiques, commerciales, sociales et juridiques sur les entreprises; la mise en place du Centre d’Arbitrage, de Médiation et de Conciliation et de la Bourse de la Sous-traitance, qui a vocation à être un facilitateur d’accès à la commande publique et privée et un Baromètre de performance des TPE & PME/PMI. Sans oublier la création de l’Ecole Consulaire, dans sa nouvelle formule avec de nouvelles filières, un cycle de niveau supérieur et formation continue.

Florine Angue
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