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Racket des policiers : Ne vous laissez plus abuser !
Publié le vendredi 26 avril 2019  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
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Dans le cadre de la lutte contre le racket exercé par certains de ses agents à Owendo et à Akanda, la Préfecture de police de Libreville a décidé, jeudi, d’équiper ses policiers verbalisateurs de gilets identifiables. Désormais, seuls ceux l’arborant sont autorisés à interpeller les automobilistes.

C’est bientôt fini le racket et l’abus d’autorité exercés par certains policiers à Akanda et à Owendo. C’est du moins ce que semble promettre la Préfecture de police de Libreville, ayant lancé récemment une opération dédiée dans ces deux communes. Si l’on avait souhaité que cette opération intègre en priorité Libreville où les plaintes d’automobilistes n’ont pas cessé ces dernières années, les Forces de police nationale (FPN) ont préféré se concentrer sur la banlieue, où les agents commis à la circulation seront désormais équipés d’un vêtement pour le moins visible par les usagers de la route : un gilet noir à bandes fluorescentes, floqué «FPN» à l’avant et «police» à l’arrière.

Selon la Préfecture de police de Libreville, ce gilet qui comporte également un identifiant selon l’unité d’affectation du policier est «porté au moins par l’agent verbalisateur dans chaque dispositif déployé sur le terrain». Autrement dit, précisent les autorités policières de la capitale, «tout agent interpellateur n’arborant pas ce gilet n’est pas autorisé à verbaliser [sur la voie publique] sauf cas de force majeure».

En attendant plus de précisions sur le «cas de force majeure» dans lequel pourraient bien s’engouffrer certains agents véreux pour justifier des actes répréhensibles, dont la poursuite du racket, la Préfecture de police de Libreville a déjà mis à la disposition du public deux contacts (04 18 12 12 et 05 81 81 81 pour le WhatsApp). Il s’agira de recueillir les plaintes des usagers qui se sentiraient lésés. Cette opération, indique-t-on, «prendra effet progressivement».

Une vidéo montrant l’interpellation, vraisemblablement à Libreville, d’un policier racketteur supposé a fait le tour des réseaux sociaux ces derniers jours.
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