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Forum économique international : Ben Moubamba en virée à Yalta
Publié le mardi 23 avril 2019  |  Gabon Review
Ben
© Autre presse par DR
Ben Moubamba à Yalta
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Le 5e Forum économique de Yalta s’est tenu du 18 au 20 avril Yalta, en Crimée, sous le thème «Monde. Russie. Crimée. Nouvelle réalité mondiale». La Russie a invité un certain nombre d’«experts» aussi bien européens qu’africains parmi lesquels Bruno Ben Moubamba qui a lancé son “Appel de Yalta”. De quoi s’agit-il ?

Le Forum international économique de Yalta organisé en Crimée, cinq ans après l’annexion de la péninsule par la Russie, a vu la participation d’une trentaine d’États africains parmi lesquels le Gabon, représenté par Bruno Ben Moubamba. Invité, dit-il, comme «expert» par le gouvernement de la Fédération de Russie, Ben Moubamba annonçait avant son départ qu’il y allait pour «détruire le pouvoir du sosie gabonais». Toutefois, ce forum axé sur le thème “Monde. Russie. Crimée. Nouvelle réalité mondiale”, était plus d’essence géostratégique que politicienne. Il s’agissait, selon le gouvernement russe de s’entretenir sur des projets économiques et non pas de lancer ou d’influencer des débats politiques.

Sur la tribune de Forum, Ben Moubamba a partagé sa vision de l’essor de l’Afrique à travers l’implication de sa jeunesse. «Je suis venu à Yalta où s’est décidé le sort du monde en 1945 pour dire au président Vladimir Poutine que nous observons, en tant que nouvelles élites africaines, son leadership et nous lançons un appel à Yalta pour que la question des jeunesses africaines sans lesquelles aucun dynamisme de l’économie africaine n’est possible soit posée au Conseil de sécurité», a-t-il dit. Pour lui, «la jeunesse africaine attend un leader mondial» qui serait à l’image de Vladimir Poutine.

Ce leader, en son sens, plaidera pour le retour des élites sur le continent pour un renouveau de l’Afrique. «Moi-même j’ai passé la moitié de ma vie en France, mais j’ai choisi de revenir au Gabon pour apporter ma pierre à l’édifice», a-t-il soutenu. Pour Ben Moubamba, la question africaine mérite un Yalta 2. Il pense à «un nouvel ordre mondial basé sur l’abondance partagée des richesses de la planète en général et de l’Afrique en particulier». En ce sens, il a invité le Conseil de sécurité des Nations unies et la Russie à user de leur rang pour faire évoluer positivement la gouvernance politique et économique en Afrique.

Ben Moubamba qui a promis de parler du «sosie» à Yalta, a tant bien que mal, évoqué la situation du Gabon à la fin de son propos. «Je viens d’un pays qui est le Gabon, un pays qui n’a plus de président depuis le 24 octobre 2018, et cela mérite d’être exposé à la face du monde», a-t-il dit. «Notre président a été victime d’un AVC en Arabie saoudite et depuis, nous n’avons plus de nouvelles de lui», a-t-il poursuivi. Pour lui, le monde doit «surveiller de près» cette situation tant il estime que «ça fait partie du leadership que doit exercer l’ONU». Posant à sa manière la question de la vacance pouvoir, il a dit faire comprendre à Yalta que le Gabon «est dirigé par un sosie et par l’intelligence artificielle».

Suite à son intervention, a-t-il déclaré, la Russie a indiqué qu’elle suivra de près la question des Deepfakes associés à la gouvernance virtuelle. «Je ne peux rien dire de plus à ce niveau des relations internationales pour quelqu’un qui aspire à diriger le Gabon, car mes ambitions sont intactes», a-t-il affirmé, en caressant le rêve d’être président de la République gabonaise. Ben Moubamba a également mis à profit son passage à Yalta pour enrichir son carnet d’adresses. Dans son réseau de contacts, Marion Maréchal. L’ex-députée Front national est aujourd’hui directrice et fondatrice de l’Issep, une école de science politique à Lyon en France. «J’ai accepté d’animer une conférence dans son Institut politique», a fait savoir Ben Moubamba qui dit partager avec elle un sujet d’intérêt commun, «l’avenir des jeunes africains».
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