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«La femme est une combattante, un vainqueur dans les conditions difficiles» (Blandine Mvé)
Publié le vendredi 19 avril 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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Le Chef de service provincial de la Famille, de la Décennie de la femme et de l’Egalité des chances, Blandine Mvé, a déclaré, le mercredi 18 avril à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord), que la femme gabonaise est une championne, une combattante, et un vainqueur dans les situations difficiles, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la femme.

Occasion pour le Chef de service provincial de la Famille (…), Blandine Mvé, après avoir brossé un tableau sombre de la condition de la femme d’une manière générale, de déclarer que la lutte contre les violences faites aux femmes doit être l’affaire de tous. Pour cela, elle a souhaité que se poursuive le combat pour la promotion de la femme et l’égalité des sexes, et qu’il soit mis urgemment en place de nouveaux mécanismes d’accompagnement, afin que la femme gabonaise participe davantage au développement du pays, et que la Décennie de la femme devienne une réalité.

Aussi, a-t-elle rendu un hommage au chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, et à son épouse, pour leurs efforts constants en faveur de l’épanouissement de la femme gabonaise. Mme Mvé en outre a souligné que ces efforts multisectoriels et multiformes s’alignent parfaitement sur les préoccupations de l’heure, notamment l’élimination et la prévention de toutes les formes de violence à l‘égard des femmes et des filles.

L’oratrice n’a pas manqué de compter sur la ministre de tutelle, Estelle Ondo, sur qui les espoirs de la femme gabonaise reposent, dans la poursuite de la bataille auprès des instances compétentes.

Pour sa part, le gouverneur de province, Joël Ogouma, qui a présidé ces manifestations, a indiqué que la femme constitue une ressource dynamique et disponible sur laquelle on doit compter ; pourvu que les outils nécessaires à son plein épanouissement lui soient donnés. Elle ne peut jouer ce rôle que lorsqu’elle se sent comprise, entourée et aidée.
«Pour ce faire, la femme doit avant tout se libérer de ses complexes, de ses appréhensions et de toutes ces contraintes qui constituent un frein à son propre développement», a-t-il exhorté.

Trois sous-thèmes ont ponctué cette célébration, notamment ‘’Les droits de la femme’’, ‘’ Femme et métiers d’avenirs’’ et ‘’Femme et croyance’’, animés respectivement par Mme Aïcha Ngoua Emane (Conseiller à la Cour d’appel judiciaire d’Oyem), Mme Mokeko (Office national de l’emploi) et le pasteur Augustin Tchinga. Ceci, pour en appeler à la prise de conscience fondamentale des femmes elles-mêmes, afin d’évoquer les freins et les moyens de leur évolution.

Le clou des festivités a été la marche pacifique, qui est partie du service provincial de la Famille, en passant par les quartiers Adzougou et ‘’Foire’’ pour aboutir au gouvernorat de province, où ont eu lieu la lecture d’une motion et le dépôt auprès du gouverneur, du rapport des réflexions menées lors de ces festivités.

Une grande réception organisée à l’Hôtel de ville à l’honneur des femmes de toutes conditions, a clos cette célébration.

Instituée par décret le 20 février 1998, la Journée nationale de la femme est célébrée le 17 avril de chaque année. Elle vise à promouvoir les droits socio-économiques de la femme.

JRBM
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