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Réforme de la bourse à 19 ans : la contradiction flagrante au sein de l’assemblée nationale
Publié le lundi 15 avril 2019  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Le président du groupe parlementaire du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) à l’Assemblée nationale, Martin Mabala
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Libreville – Le président du groupe parlementaire du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) à l’Assemblée nationale, Martin Mabala, a dans une déclaration remis en cause la lettre écrite par le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Firmin Idriss Ngari, demandant au premier ministre Julien Nkoghé Bekalé de sursoir la reforme décriée, portant sur des nouvelles conditions considérées comme coercitives, d’attribution de la bourse d’études aux nouveaux bacheliers.

« Tout comme l’ensemble des militantes et des militants, les députés du groupe parlementaire PDG à l’assemblée nationale, soutiennent les réformes initiées par le gouvernement de la république notamment celle relative à l’éducation et à l’attribution de bourses d’études », a fait savoir M. Mabala dans une déclaration qu’il a lu sur le plateau de Gabon 1ère, chaine de service public.

L’assemblée nationale est composée majoritairement des députés PDG. Ils sont au nombre de 98 sur les 143 que compte l’institution. Tout comme le président, Faustin Boukoubi, le vice-président de l’assemblée nationale, Firmin Idriss Ngari est également député du parti au pouvoir.

La vive contradiction découle de la lettre du 1er vice-président de l’assemblée nationale au gouvernement pour sursoir la reforme querellée sur les critères d’attribution de bourse d’études aux nouveaux bacheliers. Ceux-ci doivent réaliser désormais une moyenne supérieure ou égale à 12/20 et avoir un âge maximum de 19 ans pour prétendre à la bourse d’études.

La sortie médiatique du groupe parlement PDG à l’assemblée nationale prouve à suffisance que ladite réforme ne fait pas l’unanimité au sein du régime d’Ali Bongo Ondimba.
La semaine écoulée, les élèves ont initié des marches de protestation généralisée dans tout le pays sur ladite reforme. Ces marches ont débouchés sur des échauffourées entre les élèves et les forces de l’ordre, causant plusieurs blessés.

La situation explosive a conduit le gouvernement à suspendre les cours au Gabon jusqu’à nouvel ordre. Le ministre de l’Education nationale, Michel Menga M’Essone et les syndicats du secteur éducatif, associés aux associations des parents d’élèves, ont entamé dimanche des discussions pour trouver une solution idoine.

Antoine Relaxe
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