Nkoghé Békalé sur le site d’expérimentation du riz de Bizango-Bi-Beré

News

Économie

Article

Économie

Publié le mardi 19 mars 2019 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Le Premier ministre attentif aux explications de Yonnelle Moukombi sur la production rizicole, le 16 mars 2019 à Bizango Bi Bere (PK12)

A la tête d’une délégation restreinte, le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé, a visité, le 16 mars à Libreville, un champ d’expérimentation de production du riz à Bizango Bi Beré, par le PK12, dans le 3ème arrondissement de la commune de Ntoum.

Piloté par Yonnelle Moukombi de l’Institut de recherches technologique (IRT), le projet est financé par The Korea-Africa Food and Agriculture Cooperation Initiative (Kafaci), avec le concours du Centre nationale de la recherche scientifique et technologique (Cenarest).

Le Chef du gouvernement, accompagné du ministre d’Etat à l’Environnement, Guy Bertrand Mapangou, du ministre d’état à la Recherche Scientifique, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, du ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou et du coordonnateur résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Stephen Jackson, a manifesté tout l’intérêt accordé par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, et son équipe sur une telle initiative non sans promettre d’accompagner cette initiative.

«Le chef de l’Etat et le gouvernement pensent que nous avons la capacité d’infléchir cette tendance en encourageant la production nationale de riz. Ce que cette compatriote fait aujourd’hui est un bon signal. Nous allons l’encourager pour que le ministère de l’Agriculture dispose de tous les moyens nécessaires et qu’on puisse les mettre à disposition de nos compatriotes qui veulent se lancer dans la production rizicole», a déclaré Julien Nkoghé Békalé.

Ce programme, qui a pour objectif de développer des variétés améliorées du riz répondant aux attentes des gabonais, semble être possible au Gabon. C’est du moins ce qu’a confirmé le Dr. Yonnelle Dea Moukoumbi aux membres du gouvernement. Selon elle, le développement du riz au Gabon dépend de plusieurs facteurs dont la sélection d’amélioration variétale pour développer des variétés performantes dans les conditions (biotique et abiotiques) du pays.

Néanmoins, la question des infrastructures reste encore à régler. «Nous n’avons pas de problème de terre. J’avais déjà fait des tests de production rizicole avec l’ONADER à Bikélé. Nous avons eu des résultats. Le riz a été vendu. Nous voulons seulement les infrastructures et le renforcement des capacités dans les écoles pour lancer les choses», a fait savoir Yonnelle Dea Moukoumbi.

Rappelons que ce programme de Sélection et d’amélioration variétale du riz est placé sous la double tutelle des Instituts de recherche technologique (IRT) et l’Institut de recherche agronomique et forestière (IRAF) en collaboration avec le ministère de l’Agriculture avec l’aide de la coopération sud-coréenne.

Il faut dire que le Gabon, en développant la culture du riz, aliment très prisé dans les ménages, va de réduire l’importation de cette semence estimée à près de 70. 000 tonnes et qui coûterait près de 8 milliards de F CFA chaque année à l’Etat.

Florine Angue

Commentaires

Dans le dossier