Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Vincent Essono Mengue exhorte les Gabonais à prendre leur destin en main
Publié le lundi 11 mars 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Vincent
© Autre presse par DR
Vincent Essono Mengue, le maire sortant d’Oyem (à droite)
Comment


Le maire sortant de la commune d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord), Vincent Essono Mengue, a exhorté les Gabonais à prendre leur destin en main, tout en les invitant à signer massivement une pétition adressée à la France et au Maroc.

Après avoir brossé un tableau sombre de la situation politique, sociale et économique du Gabon lors d’une causerie à son domicile du quartier Methui, M. Essono Mengue, proche du principal opposant Jean Ping, a souligné que les populations ont tendance à penser que les problèmes du pays doivent être résolus par les hommes politiques. Or, c’est le peuple qui choisit ses dirigeants. D’où son interpellation aux Gabonais pour leur rappeler leur devoir de défendre leurs droits et les lois pays, ainsi que de décider de la marche de celui-ci.

Aussi, a-t-il invité ses concitoyens à signer une pétition d’envergure nationale rédigée, selon lui, par les Gabonais aspirant à l’alternance politique.

Dans cette pétition, les signataires exigent que la France arrête de régenter le Gabon. Ils exigent que la France, qui se targue d’être la patrie des Droits de l’Homme, considère qu’ils sont un peuple souverain, adulte, capable de choisir librement ses dirigeants, de définir ses options et orientations économiques et d’assumer ses choix en toute responsabilité.

«La France qui s’est clairement prononcée sur les crises politiques des pays avec lesquels elle n’a aucun lien historique, tels le Venezuela et le Congo RDC, s’est murée dans un silence coupable et complaisant sur la crise post-présidentielle gabonaise, pays avec lequel elle entretient pourtant des relations historiques et d’amitié. En se rendant complice de la mauvaise gouvernance du régime prédateur et dictatorial Bongo/PDG, elle provoque l’indignation du peuple gabonais. C’est donc à juste titre que de nombreux Etats occidentaux critiquent farouchement son comportement», poursuit la pétition.

«Par le soutien que la France et la Maroc apportent à ce régime corrompu, déliquescent et à bout de souffle, la France et le Maroc sont en grande partie responsables de la crise politique et institutionnelle qui prévaut actuellement dans notre pays et qui menace sa stabilité, ainsi que celle de toute la Sous-région», conclut la pétition.

JRBM
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment