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Le Gabon réitère son engagement à ratifier l’accord de la ZLECAF
Publié le mercredi 6 mars 2019  |  Le Nouveau Gabon
Coopération
© aLibreville.com par Paul Richard
Coopération économique : rencontre de mise sur pied de la Zone de Libre-Echange continentale africaine à Abidjan
Abidjan le 29 mai 2018. Dans le cadre de la mise sur pied de la Zone de Libre Echange Continentale (ZLEC), une rencontre de haut niveau s`est tenue ce mardi à Abidjan à la Chambre de Commerce et d`Industrie de Côte d`Ivoire (CCI-CI). Photo: SEM Albert Muchanga, commissaire en charge du commerce et de l`industrie de l`UA
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( Le Nouveau Gabon) - En marge de la réunion des experts du Centre africain pour la politique commerciale (CAPC) de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), tenue le 1er mars dernier, à Libreville, le Commissaire en charge du commerce et de l’industrie à la Commission de l’Union Africaine (UA), Albert Muchanga, a été reçu par le ministre gabonais du Commerce et des PME et PMI, David Mbadinga.

Au cours de leurs échanges, David Mbadinga et son hôte ont évoqué la situation du Gabon dans le processus de ratification de l'accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), signé le 21 mars 2018, à Kigali.

A cet effet, le membre du gouvernement gabonais a confirmé l'engagement de son pays à ratifier ledit accord. Il a également décliné les efforts déjà déployés en vue de l'élaboration d'une stratégie nationale de mise en œuvre dudit accord, en partenariat avec la CEEAC et la CEA. D'autant que, a-t-il expliqué, la concrétisation de la ZLECAF risque de peser lourd dans les budgets des Etats.

Et, à cet effet, David Mbadinga a jugé utile de soulever la question des nécessaires compensations qu'implique cette perspective. Mais également celle relative à l'urgence d'une étude d'impact de l'avènement de la ZLECAF sur les économies nationales.

Selon lui, « les résultats d'une telle étude pourraient certainement être déterminants sur le rythme de ratification de cet accord par les Etats ».

En réponse, Albert Muchanga s’est voulant rassurant, en expliquant que la Commission de l'Union africaine s’y est préparée depuis fort longtemps. Selon lui, « des moyens financiers importants ont été débloqués à cette fin et mis à la disposition de la CEEAC et de la CEA pour accéder aux demandes des différents pays et accélérer les campagnes de sensibilisation auprès des autorités, des parlements et des populations. « Du reste », a-t-il poursuivi, « les négociations sont également avancées avec des institutions financières internationales, telles que la Banque mondiale ».

Stéphane Billé
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