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Santé d’Ali Bongo : Ngoussi demande la vacance de la présidence de la République
Publié le dimanche 3 mars 2019  |  Gabon Review
Georges
© Gabon Review
Georges Bruno Ngoussi (lunettes) et Dieudonné Minlama Mintogo (second plan), devant le siège de l’OND.
23 décembre 2015.
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Malgré les brèves apparitions du président Ali Bongo à Libreville, assorti d’un Conseil des ministres avec «une pluie de nominations», le pasteur George Bruno Ngoussi a appelé, le 1er mars, la Cour constitutionnelle à déclarer, sans délai, la vacance de la présidence de la République.


Inexorablement, la présence d’Ali Bongo à Libreville, les 26 et 27 février derniers, n’a pas mis de terme aux appréhensions relatives à son rétablissement. En dépit du fait que le chef de l’État a fait plusieurs tours de ville, mais à bord de son véhicule, et qu’il a présidé un Conseil des ministres, l’homme de Dieu ne semble pas convaincu de la capacité de ce dernier à diriger le pays. Dans son appel, il demande «la déclaration, sans délai, de la vacance de la présidence de la République et la reconnaissance de la souveraineté du peuple gabonais volée le 31 août 2016, car c’est la seule consultation électorale qui a connu l’annulation de 21 bureaux de vote dans le deuxième arrondissement de Libreville, sans reprise d’élection dans les bureaux en question».

Aux hommes de Dieu, le pasteur Ngoussi a également lancé un appel et des mises en garde. «C’est le lieu de dire à ceux qui se disent hommes de Dieu et qui cherchent à justifier leur duplicité en employant hors de leur contexte les versets bibliques pour tenter de tromper, au maximum, les chrétiens gabonais, d’arrêter leur funeste manipulation», a-t-il demandé, invitant à faire une différence entre une institution et un individu, un être humain.

S’inspirant des versets bibliques, le promoteur de la Radio télévision Nazareth (RTN) indique que «Jésus Christ appelle «prochain», l’homme pour lequel il a donné sa vie». «La bible ne déclare-t-elle pas que : quand les méchants périssent, les justes se multiplient ? Et quand les méchants s’élèvent, chacun se cache. Quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie. Quand les justes triomphent, c’est une grande gloire», a-t-il dit.

Aux chrétiens enfin, il rappelle qu’«ils ne devraient pas faire foi à tout cet ensemble des faits et gestes mensongers, car investis de discernement que nous confère notre père par son Saint-Esprit». En substance, il fait allusion à «la persistance de ceux qui croient tenir en otage tout un peuple par leur obstination à faire de l’État gabonais leur chasse gardée, où ils peuvent manipuler, à leur guise, la Constitution qui est la mère des lois…».
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