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Taxe vicinale : «Faites attention, M. le Premier ministre !» prévient Boukoubi
Publié le samedi 2 mars 2019  |  Gabon Review
Faustin
© Autre presse par DR
Faustin Boukoubi , président de l’Assemblée nationale.
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Aussitôt annoncée, l’idée d’une possible réinstauration de la taxe vicinale pour tous les résidants gabonais âgés de plus de 18 ans a été perçue par les députés, dont le président de l’Assemblée nationale, comme «un risque». Faustin Boukoubi craint l’«alourdissement suicidaire de la fiscalité».

S’il dit comprendre la nécessité pour les autorités de mobiliser davantage de ressources, la stratégie consistant à réinstaurer la taxe vicinale est loin d’être la bonne, estime Faustin Boukoubi mettant en garde contre le danger que constitue ce projet gouvernemental annoncé, le 26 février, lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre. Pour le président de l’Assemblée nationale, «trop d’impôt tue l’impôt», et l’alourdissement de la fiscalité ne peut être que «suicidaire», au moment où «l’exode rural sévit dans notre pays».

«Moi, je vis la mort progressive et galopante des villages. [Alors], l’impôt en zone rurale, c’est bien, mais attention, ça peut accroitre ce phénomène d’exode rural. On va transposer les problèmes du village où l’on souffre déjà, sans eau et sans électricité, à ceux de la ville où l’on souffre de promiscuité, d’insalubrité, etc. Faites attention, Monsieur le Premier ministre à ne pas alourdir la fiscalité dans les villages, en zone rurale notamment, et particulièrement à travers la taxe vicinale que très peu de compatriotes ont la capacité de payer», prévient le député du 1er siège du département de la Lombo-Bouenguidi.

Le patron du palais Léon Mba souhaite par ailleurs que le gouvernement s’intéresse à la question de la parafiscalité qui, selon lui, est responsable de la vie chère au Gabon, et particulièrement à Libreville. «Ceux qui importent de la marchandise en provenance des pays voisins pourraient vous indiquer le nombre de barrières qu’ils rencontrent sur le chemin avant d’atteindre Libreville, notre principal centre de consommation. Naturellement, cela finit par alourdir le coût de la vie, parce que le commerçant est obligé de répercuter cela sur le consommateur», explique-t-il.
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