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«Les ministres délégués ne sont pas vos subalternes, mais les membres du gouvernement à part entière» (Julien Nkoghé Békalé)
Publié le mardi 19 fevrier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Séance
© Primature
Séance de travail: Situation des agents en pré- recrutement au Ministère de l`Éducation Nationale
Jeudi 07 février 2019, il s’est tenu une importante réunion au Cabinet du Premier Ministre Julien NKOGHE BEKALE une rencontre portant sur le suivi des dossiers de pré-recrutement des agents du Ministère de l’Education Nationale.
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S’exprimant sur l’obligation de la préservation de la cohésion gouvernementale, le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé, a appelé les membres du gouvernement qui sont secondés par les ministres délégués, de ne pas écarter ces derniers dans l’exécution des feuilles routes de chaque département ministériel. C’était au cours de son allocution de clôture du séminaire gouvernemental tenu du 15 au 17 février 2019 au Cap Estérias, situé dans la commune d’Akanda au nord de Libreville.

Le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, a appelé les ministres d’Etat, et les ministres à associer leurs collègues ministres délégués dans le travail afin d’assurer la cohésion dans l’exécution de la politique gouvernementale.

«Je voudrais inviter les ministres qui ont des ministres délégués, de responsabiliser leurs ministres délégués qui ne sont pas vos subalternes. Ce sont les membres du gouvernement à part entière. Je signerai dans les tous prochains jours des arrêtés d’attributions pour les ministres délégués», a-t-il dit.

«La collectivité et la collégialité commencent par l’association entre les ministres et les ministres délégués. Quand on vous voit ensemble, il est évident qu’on vous verra avec le Premier ministre. Mais si vous commencez à laisser, à délaisser les ministres délégués, à les mettre de côté, cela dénote une absence de cohésion au sein du gouvernement. C’est une invitation que je fais aux uns et aux autres», a-t-il ajouté.

L’invite du chef de gouvernement à la prise en considération des ministres délégués découle de la stigmatisation dont ces derniers font souvent l’objet de la part des ministres d’Etat et des ministres dans la répartition des responsabilités.

Mais la problématique des ministres délégués ne se pose pas seulement au niveau du gouvernement. Car, nombreux sont dans l’opinion qui souhaitent la suppression des ministères délégués dans l’architecture gouvernementale, pour cause d’effectif pléthorique.

Stéphane Nguéma
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