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Gabon: la GOC va financer les championnats nationaux et scolaires de football
Publié le lundi 11 fevrier 2019  |  Gabon Media Time
Gabon
© Autre presse par DR
Gabon Oil Company (GOC)
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Après des mois d’incertitude liée au démarrage des championnats de première et deuxième divisions faute de « moyens financiers », les autorités viennent de trouver un début de solution. Ainsi, ce vendredi 8 février 2019 au Palais des Sports de Libreville, Alain Claude Bilie By Nze, a signé un partenariat avec Patrichi Tanasa de Gabon Oil Company (GOC), pour le financement « total » de ces activités. Une opération qui ne devrait pas laisser les institutions de contrôle des ordonnateurs de crédits et comptables de l’Etat insensibles.

C’est une véritable bouffée d’oxygène pour le football gabonais. Après des mois d’incompréhensions ponctués par un sentiment d’incertitude grandissant quant au déroulement des championnats nationaux, il semblerait qu’un début de solution ait été trouvé, à la faveur de la signature ce vendredi 8 février d’un « inédit » et ambitieux partenariat.

En effet, souhaitant devenir un « partenaire pour une nouvelle vision du sport », Gabon Oil Company (GOC), a signé un partenariat, visant le financement « total » du championnat national D1 et D2, mais aussi, la relance des Jeux de l’Office gabonais des sports scolaire et universitaire (OGSSU).

Si cette initiative tombe à point nommé, elle permet surtout aux autorités de se dégager d’un poids financier évalué à près de 7 milliards de Fcfa par an. De plus, elle offre de nouvelles perspectives aux instances organisationnelles et dirigeantes du football gabonais.

Néanmoins, très peu de données chiffrées et d’informations précises notamment sur le processus de financement, sont pour le moment disponibles. Or, quand on sait que la GOC est une entité nationale au service de la diversification de l’économie gabonaise, la question de sa capacité à assurer un tel financement sur la durée reste entière et devrait interpeller les institutions de contrôle des ordonnateurs de crédits et comptables de l’Etat, notamment la Cour des Comptes, l’Agence nationale d’investigation financière et pourquoi pas les Commissions de finances des deux chambres du parlement.
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