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Conseils locaux : Jean Boniface Assélé accuse le PDG d’avoir violé la Charte de la Majorité dans ses nominations
Publié le samedi 2 fevrier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Jean Boniface Assélé, président et tête de liste du Centre des libéraux réformateurs (CLR)
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Le président de Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé a accusé son allié le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), ce vendredi 1er Février, au cours d’une déclaration, d’avoir violé la charte de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, en procédant de manière unilatérale à l’investiture des candidats devant présider les conseils locaux.

Membre de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence, le CLR par la voix de son président a brandi les dispositions de la charte qui démontrent une violation de la part du Parti démocratique gabonais.

«Le centre des libéraux réformateurs, parti de la Majorité et sociale pour l’émergence, observe avec un grand étonnement et une vive préoccupation que les investitures aux fonctions de membres des bureaux des conseils locaux rendues publiques le jeudi 31 janvier 2019 par le Parti démocratique gabonais, tête de file du même regroupement politique, se sont faites en violation flagrante de l’esprit et de la lettre de la charte de la Majorité», a-t-il déclaré.

Pour le président du CLR, le texte fondateur de ce rassemblement des partis soutenant l’action du Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, énonce respectivement en son article 1 que «la charte de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence se définit comme un regroupement de partis légalement reconnus, de groupements à caractère politique d’élus et de personnalités et leur soutien total au candidat investi par le PDG Ali Bongo Ondimba et s’engagent à soutenir son programme politique tout au long de son mandat».

Toujours en termes de violation de la charte de la Majorité, Jean Boniface Assélé accuse également son allié d’avoir investi des candidats qui sont issus de nouveaux partis de la Majorité, alors que ces formations politiques n’ont jamais signé la charte pour y adhérer. Allusion faite notamment au Rassemblement des Valeurs (RV) et aux Sociaux démocrates gabonais (SDG).

«Le rappel des dispositions statutaires fonde le CLR non seulement à récuser la qualité de membre de la Majorité prêtée à certains partenaires du moment, mais également à clamer haut et fort la légitimité de ses prétentions à être considéré comme partie prenante à la question des exécutifs locaux par son bord politique», a-t-il déclaré.

«Il apparait au terme des décisions d’investiture ci-dessus-visées, au tire de la commune de Libreville que le PDG adoube aux fonctions de 4ème Maire adjoint d’une part, et de 2ème Maire adjoint du cinquième arrondissement, d’autre part, des candidats d’une formation politique inconnue de notre grande famille politique, parce que ne remplissant pas les conditions d’adhésions conformément aux dispositions des articles ci-dessous cités», a-t-il poursuivi.

Le président du CLR a attiré l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les risques de la violation de la charte de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence par le parti au pouvoir.

«Face à ce qui apparait comme une remise en cause unilatérale des dispositions de la Charte de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, socle de l’entente cordiale entre les partis alliés qui en sont signataires, le Centre des libéraux réformateurs prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur les risques que pareille méprise fait peser sur la cohésion de notre camp politique», a-t-affirmé avant d’appeler son «partenaire historique et privilégié» le PDG au respect des ses engagements contractuels.

Le président du CLR a réaffirmé son appartenance dans la galaxie présidentielle en ce sens qu’il n’a jamais démissionné et qu’il a toujours respecté la charte en soutenant les candidats investis par le parti au pouvoir aux élections précédentes.

«N’ayant pas formulé ce jour aucun acte de démission de la Majorité, mais s’étant au contraire constamment illustré par son soutien actif lors des élections présidentielles de 2009 et 2016, mais également lors du second tour de l’élection législative du 6 novembre 2018 au premier siège du 4ème arrondissement de la commune de Libreville, face au candidat du Rassemblement héritage et modernité, parti de l’Opposition. C’est dire que le Centre des libéraux réformateurs et son président le Général Jean Boniface Assélé Dabani n’ont eu de cesse de confirmer leur appartenance à la Majorité, bras séculier de l’action politique de son Excellence Ali Bongo Ondimba », a-t-il conclu.

Stéphane Nguéma
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