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Le démenti de Fidèle Otandault, accusé d’avoir bloqué le paiement des arriérés des primes de fonction des conseillers membres de la HAC
Publié le vendredi 1 fevrier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Jean-Fidèle
© Autre presse par DR
Jean-Fidèle Otandault, le nouveau député du 2e arrondissement de Port-Gentil.
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Indexé depuis quelques jours par la Haute autorité de la communication (HAC) de bloquer le paiement des arriérés de huit mois des primes fonctionnelles des conseillers membres et leurs cabinets, le ministre gabonais du Budget, Jean Fidèle Otandault a apporté, mercredi à Libreville, un démenti à cette accusation.

Le non-paiement des primes de fonction des conseillers membres de la Haute autorité de la Communication (HAC) a constitué le principal point à l’ordre du jour de la séance de travail que le ministre du Budget, Jean Fidèle Otandault, a eue, à son cabinet, avec le collège des conseillers membres de cette institution, conduit par son président, Raphaël Ntoutoume Nkoghé.

Pour répondre à ces accusations, et dans l’objectif de mettre un terme à ce malentendu, le ministre gabonais du Budget a éclairé la délégation de la HAC sur le processus de l’exécution budgétaire, lequel implique plusieurs départements ministériels.

«Je n’ai pas le pouvoir de modifier une loi des finances», a rappelé Jean Fidèle Otandault, ajoutant que «le budget de l’Etat n’est pas extensible à l’infini du fait des arbitrages qui sont faits par le Premier ministre, avant le conseil des ministres et son adoption au parlement».

Tout en rappelant la nécessité d’une utilisation rationnelle des ressources conseillée par le FMI (Fonds monétaire internationale), Jean Fidèle Otandault a appelé à la discipline budgétaire. Allusion faite à l’utilisation par la HAC de plus d’environ deux milliards de Francs CFA au chapitre de la couverture médiatique des dernières élections législatives et locales couplées des 6 et 27 octobre 2018. Pour le membre du gouvernement, ce budget alloué à la HAC aurait pu lui permettre d’éponger ses arriérés des primes fonctionnelles.

Aussi, partant du fait qu’il peut intervenir exclusivement au cas où il est saisi d’une situation, il a fustigé la démarche illégale empruntée par la HAC auprès de la direction générale des services pour solliciter un décaissement d’une rallonge budgétaire avec pour résultat, un échéancier qui malheureusement n’a pas été respecté.

«Je peux intervenir lorsque je suis saisi d’une situation. A cette occasion, je peux attirer l’attention des collaborateurs sur un dossier dont j’ai fait l’objet de saisine», a-t-affirmé tout en ajoutant également que son rôle est d’éviter les dérapages budgétaires.

Pour terminer, il a indiqué que le contexte économique du pays, impose une discipline et une transparence budgétaire, conformément aux orientations du FMI. Tout comme il a annoncé la volonté de son département ministériel, via le gouvernement, de faire dans la transparence budgétaire. Ce mécanisme consistera à publier l’exécution du budget de l’Etat au niveau de chaque département ministériel.

«Nous devons rendre public toutes les dépenses de l’Etat pour la transparence. Nous avons par exemple reçu l’argent du FMI et l’utilisation de cet argent est connue. L’année dernière la proposition de faire dans la transparence avait été bloquée, mais il est important de dire la vérité au peuple sur l’utilisation des ressources», a-t-il dit, annonçant que les problèmes posés de la HAC seront réglés.

Au terme de cette séance de réunion, le conseiller membre de la HAC, Lucie Akalane s’est dit satisfaite de la qualité de l’échange avec le ministre du Budget. Elle a dit sortir de cette séance de travail rassurée.

Stéphane Nguéma
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