Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Gabon : un timbre à l’effigie de la présidente de la Cour constitutionnelle fait polémique
Publié le dimanche 27 janvier 2019  |  La Libreville
Nouveaux
© Autre presse par DR
Nouveaux timbres postes à l’effigie de Mborantsuo et la Cour constitutionnelle
Comment


Des timbres à l’effigie de juges de la Cour constitutionnelle, dont sa présidente Marie-Madeleine Mborantsuo, ont été mis en circulation vendredi au Gabon. Non sans nourrir quelques polémiques.

Les nouveaux timbres ont été présentés à la Cour constitutionnelle par Michel Adende, le PDG de La Poste, en présence de nombreux ministres, du Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, de retour de Kinshasa où il a assisté à l’investiture du nouveau président RD congolais, Félix Tshisekedi, et du président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi.

Ces timbres représentent à la fois la présidente de la Cour constitutionnelle, ainsi que des magistrats, actuellement ou anciennement en fonction, au sein de cette institution. Leur valeur est de 700 FCFA. Le timbre le moins coûteux, d’une valeur de 350 FCFA, est une reproduction du siège de la Cour constitutionnelle.

Selon les informations communiquées à La Libreville, des timbres seront également émis prochainement à l’effigie des représentants du Sénat, de l’Assemblée nationale et de la Primature.

Au Gabon, cette initiative a aussitôt suscité la polémique au sein d’une frange de l’opposition qui y voit un hommage à celle qui, grâce à une décision de la Cour constitutionnelle le 14 novembre dernier, aurait permis la tenue d’un conseil des ministres en l’absence du président Ali Bongo, alors en convalescence en Arabie Saoudite.

Un point de vue repris à son compte par l’AFP. « Mi-novembre, à la suite d’un AVC du président Bongo survenu le 24 octobre à l‘étranger, la Cour avait modifié la Constitution pour pallier “l’indisponibilité temporaire” du chef de l’Etat en transférant en partie ses pouvoirs au vice-président », écrit l’Agence France Presse dans sa dernière dépêche.

Reste que pour les constitutionnalistes, la Cour constitutionnelle n’a pas, ce jour-là, modifié la Constitution mais l’a valablement complétée sur un point, comme le font partout ailleurs les juridictions de ce type.
Commentaires


Comment