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Faute de scanneur : Des patients meurent à Port-Gentil
Publié le samedi 26 janvier 2019  |  Gabon Review
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© Présidence par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Le Gabon s`est doté depuis 2009 de 4 structures sanitaires permettant de multiplier par 4 le nombre de lits d’hôpitaux disponibles à Libreville
Le Gabon s`est doté depuis 2009 de 4 structures sanitaires dont : Les Centres hospitaliers universitaires de Libreville, d’Owendo, d’Angondjé (désormais Hôpital d’instruction des Armées d’Angondjé – HIAA), et du pôle Mère-Enfant, Fondation Jeanne Ebori permettant ainsi de multiplier par 4 le nombre de lits d’hôpitaux disponibles à Libreville
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Plusieurs malades seraient décédés ces derniers mois dans la capitale économique gabonaise, en raison de l’absence, dans les structures sanitaires publiques et privées, d’un scanner pour la réalisation de certains examens médicaux pointilleux.

A Port-Gentil, il est désormais impossible pour les médecins de disposer d’informations sûres et fiables pour une meilleure prise en charge médicale de certains malades nécessitant un diagnostic précis. Depuis sept mois, la capitale économique du Gabon ne dispose plus de scanneur médical. Le seul existant jusqu’en mai dernier a cessé de fonctionner, informe L’Union, ce vendredi 25 janvier. Le quotidien ne manque pas d’indiquer que deux malades au moins ont trouvé la mort à cause de cette situation : un homme âgé d’une soixantaine d’années souffrant du foie et une femme ayant chuté dans sa salle de bain.

Pourtant, moins d’un an plus tôt, le chef-lieu de la province de l’Ogooué-Maritime disposait d’un scanneur qui semblait satisfaire les besoins de cette ville de 150 000 habitants. Seulement, il s’agissait d’un scanneur privé appartenant à la Polyclinique Bilie, propriété du Dr Emmanuel Eyeghe. Réhabilité et rééquipé ces dernières années, le Centre hospitalier régional de Ntchengué n’a pas été doté de cet appareil que le spécialiste ORL présente comme «un instrument capital de diagnostic qui aide le médecin à prendre une décision très rapide et adéquate».

S’il avoue qu’il aurait apprécié l’aide de l’Etat pendant que son scanneur fonctionnait, c’est parce que Dr Emmanuel Eyeghe estime l’acquisition de son appareil à 300 millions de francs. Or, pendant que son scanneur bénéficiait à toute la ville voire à toute la province, il n’a bénéficié d’aucune facilité de la part de l’Etat gabonais, à l’instar de l’exonération de quelques taxes ou l’attribution d’une subvention annuelle à son établissement. «En retour, les agents public bénéficieraient des prix préférentiels, car nous faisons un service public en étant une structure privée», explique-t-il, précisant qu’à Port-Gentil, 7 à 8 examens nécessitant un scanneur médical sont demandés chaque semaine. La situation serait donc plus préoccupante qu’elle en a l’air.
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