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Retrouvailles entre le Gabon et les entreprises françaises locales : consensus et confiance
Publié le samedi 17 mai 2014   |  Gabon Review


Daniel
© Autre presse par DR
Daniel Ona Ondo, Premier Ministre


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Le gouvernement gabonais, emmené par son Premier ministre, a rencontré, le 16 mai, les hommes d’affaires français du Gabon. Un moyen de clarifier certaines zones d’ombre, de taire les inquiétudes, de rassurer et d’assurer sur les bonnes positions communes.

Une vue de la rencontre, à Libreville, entre le gouvernement gabonais et les hommes d’affaires français du Gabon. © Presse de la Primature/J. Mboulet

Dans le prolongement de celle qu’avait convoquée Ali Bongo le 9 avril 2014 à Paris dans les locaux du comité Afrique du Mouvement des entreprises de France (Medef), la réunion de travail entre le gouvernement gabonais emmené par le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, et les Conseillers du Commerce extérieur de France entourés des hommes d’affaires français installés sur le territoire national, a été l’occasion pour les deux parties de se pencher sur les relations entre le Gabon et la France qui devraient, selon l’Ambassadeur de ce pays, être basées sur le consensus et la confiance.

Une vue de la rencontre, à Libreville, entre le gouvernement gabonais et les hommes d’affaires français du Gabon. © Presse de la Primature/J. Mboulet
Une vue de la rencontre, à Libreville, entre le gouvernement gabonais et les hommes d’affaires français du Gabon. © Presse de la Primature/J. Mboulet

En ouverture de cette rencontre qui se tient suivant le principe arrêté de commun accord au mois de mars dernier, l’Ambassadeur de France au Gabon, SE Jean François Desmazières, premier à prendre la parole, a salué l’initiative des autorités gabonaises qui permet finalement à chacun d’appréhender le niveau de coopération avec le Gabon.

Il a fait savoir que l’occasion était donnée de recueillir, des autorités administratives, les explications sur certains éléments de cadrage dans l’action gouvernementale.

Pour lui, cet exercice des tenants de l’administration devra être périodique et constant afin de rassurer les partenaires. Il a clairement défini la part de chacun quant à la vitalité de la relation entre la France et le Gabon, vieille de plusieurs décennies.

Pour le représentant des Conseillers du Commerce, Denis Torthiana, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la présente rencontre facilitera les échanges entre diverses parties engagées dans l’animation de la coopération avec les entreprises françaises installées au Gabon.

Créé 1898 et fort aujourd’hui de plus de 4000 membres, le comité des conseillers de Commerce de France, selon son porte-parole, est une institution unique dans son genre et fonctionne d’une manière bénévole, bien que ses dirigeants soient nommés par le Premier ministre, après approbation du ministre du commerce.

Lors de cette réunion de travail, quatre points majeurs étaient à l’ordre du jour : il s’agit des Accords de partenariat économique et le paiement de la TVA ; la question du capital humain et la responsabilité de l’entreprise ; les finances publiques, ainsi que les investissements structurants.

Si pour chacun des points inscrits à l’ordre du jour, les membres du comité des Conseillers de Commerce ont inondé le gouvernement des questions, il n’en demeure pas moins que le Premier ministre, Chef du gouvernement est monté à chaque fois au créneau pour apporter des éclaircissements sur certains sujets portés à son appréciation. Ainsi, les ministres Simon Wilfrid Ntoutoume Emane en charge du Travail, Magloire Ngambia de la Promotion des investissements, Gabriel Ntchango du Commerce, Christian Magnagna en charge du Budget et des Comptes publics et Marcellin Agaya, Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et de la prospective ont-ils répondu, chacun suivant les questions concernant son domaine, aux aspirations des hommes d’affaires français installés au Gabon.

Dans son mot circonstanciel, le Premier ministre a rappelé que ces rencontres étaient également l’occasion pour tous, de clarifier certaines zones d’ombre, de taire les inquiétudes, de rassurer et d’assurer sur les bonnes positions communes. Il a déclaré que le gouvernement dont il a la charge poursuivra, suivant les directives du Chef de l’Etat, la politique basée sur la préservation des acquis, basés sur l’amélioration du climat des affaires en République gabonaise.

Le Professeur Daniel Ona Ondo a laissé entendre que le Gabon, dans son élan de diversification de son économie avait privilégié la transformation locale de certaines de ses matières première. Aussi, il entendait favoriser l’implantation des sociétés françaises qui désireraient investir sur le sol national. A celles qui y sont déjà présentes, il leur a demandé de favoriser la main d’œuvre locale car, il en existe aussi, à condition que l’on publie désormais les offres de service.

Quant à la législation relative à l’utilisation de la main d’œuvre étrangère, il a, comme l’a signifié le ministre en charge du travail, informé les interlocuteurs du Gouvernement de ce que le texte y relatif était transmis au Parlement pour amendement.

In fine, la rencontre de travail entre le gouvernement gabonais et les Conseillers du Commerce assistés des hommes d’affaires français établis au Gabon aura été d’une importance capitale au point où chaque partie est désormais fixée sur son rôle dans cette relation à bénéfice réciproque.

Presse de la Primature

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