Tropicale Amissa Bongo-2019 : «Notre objectif est de gagner au moins une étape» (Ephrem Ekobena)

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Publié le lundi 21 janvier 2019 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Les cyclistes de la Tropicale Amissa Bongo 2018 au bord du fleuve Ogooué à Lambaréné

La 14e édition de la Tropicale Amissa Bongo débute ce lundi 21 Janvier à 11h, à Bongoville dans la province du Haut-Ogooué (Sud-Est) avec une arrivée jugée à Moanda. Alors qu'ils s'apprêtaient à effectuer leur premier dégraissage avec leur entraîneur Abraham Olano, présent à Franceville depuis samedi soir, la sélection nationale, par le biais d'un de ses tauliers Ephrem Ekobena, dans une interview exclusive accordée à l'Agence gabonaise de presse (AGP) nous donne les nouvelles de la sélection nationale.
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Agence Gabonaise de Presse : Comment se porte la sélection nationale à quelques heures du début de la course ?

Ephrem Ekobéna : «L'équipe se porte bien. Elle s'est toujours portée bien et le moral est au beau fixe malgré les petites difficultés auxquelles nous avons été confrontées surtout sur le plan du matériel. Mais avec l'arrivée du coach Abraham Olano, les choses se dessinent peu à peu. Malgré l'état des vélos à notre disposition, nous allons nous battre et défendre les couleurs de nôtre pays. On nous a promis du nouveau matériel, on ne sait pas les raisons pour lesquelles cette dotation n'est pas arrivée à notre destination. Mais, on va se battre avec nos anciens vélos, où certaines pièces ont été changées par le mécanicien»

Le fait de courir avec les anciens vélos datant de 2016 ne peut pas être rédhibitoire pour vous ?

«Cela va nous porter forcément préjudice. Mais lorsqu'un cycliste est bien entraîné son objectif est de réaliser des bons résultats et le matériel contribue à cela lorsqu'il est de bonne qualité. Nous sommes motivés et je pense que c'est cela le plus important. Nous tenons à cœur à redonner une image rayonnante à notre équipe nationale par rapport aux événements qui se sont produits par le passé et qui ont terni notre image».

L'arrivée du coach Abraham Olano à quelques heures de la compétition n'est-elle pas trop juste pour vous ?

«Bien-sûr que c'est très juste, comme vous le dites. Mais nous avons passé trois mois dans un centre de haut niveau en Afrique du Sud, sous les ordres des coachs de haut niveau comme le nôtre. Je pense que c'est déjà l'essentiel. En plus, les méthodes de travail sont les mêmes. Il faut déjà remercier le ministère des Sports pour ces efforts. Depuis que la Tropicale Amissa Bongo se dispute au Gabon, c'est la première fois que l'équipe nationale se prépare sur une longue durée. Pour cela, nous disons merci au ministre des Sports (Alain-Claude Bilié-By-Nze), on espère que les choses resteront ainsi pour les prochaines éditions. Tout va maintenant dépendre de notre fraîcheur physique et de l'intensité de la compétition».

Quel est le message que le coach vous a livré dès son arrivée ?

«Déjà, il nous a dit qu'il était content de nous retrouver et souhaitait être avec nous dès le début de notre préparation, mais ça n'a pas été le cas. Il nous a demandé d'être très concentrés durant la course et de ne pas fournir des efforts inutiles, d'attendre des bons moments et des bons coups pour attaquer».

Personnellement, quel est l'objectif d’Ephrem Ekobena pour cette 14e édition de la Tropicale ?

«Mon objectif est de gagner une étape et d'être dans les classements honorables. C'est également l'objectif que l'ensemble de l'équipe s'est fixé».

Propos recueillis par Kennedy Ondo Mba (Envoyé spécial)

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