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Dynamique unitaire dit être privée d’interlocuteur fiable dans la recherche de solutions à leurs problèmes
Publié le jeudi 17 janvier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Mesures d’austérité : Dynamique unitaire en grève du 10 au 12 décembre
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La confédération syndicale Dynamique unitaire (DU) a tenu un point de presse le mardi 15 janvier, à son siège d’Awendje, dans le 4ème arrondissement de Libreville, pour interpeller l’opinion sur la non-application de la disposition relative à la constatation de la vacance de pouvoir qui, selon les syndicalistes, sera à l’origine de problèmes multisectoriels dans le pays, notamment pour les travailleurs, privés à ce jour d’un interlocuteur de choix dans la recherche de solutions à leurs problèmes.

«L’absence de résolution de nos revendications n’a nullement entamé la détermination de la Confédération syndicale Dynamique Unitaire dès lors qu’il y avait un interlocuteur, Ali Bongo Ondimba, comme président de la République, c’est-à-dire la clé de voûte des institutions de la République et seul habilité à régler entre autres les problèmes des travailleurs, quel que soit les secteurs d’activités. Or, depuis le 24 octobre 2018, ce dernier n’assume plus la fonction présidentielle, malgré la propagande gouvernementale voulant faire croire le contraire. Cet état de fait crée une crise institutionnelle au sommet de l’Etat qui, ipso facto, génère des tensions sociale, politique, économique et financière. Tension sociale, parce que les organisations syndicales sont privées d’interlocuteur fiable et du coup, toute résolution d’un problème s’avère impossible. Tension politique, parce que le fonctionnement de l’appareil de l’Etat s’enraye ; il n’y a plus de décret, d’ordonnance ou autre décision relevant exclusivement de la compétence du Président de la République par le biais des conseils des ministres. Tension économique, parce que l’imbroglio institutionnel ne rassure pas les investisseurs dans un pays déjà en récession. Tension financière, parce que les taux d’intérêt de la dette extérieure du Gabon flambent et aucune loi des finances ne peut être promulguée par l’absence de décret. De facto, depuis le 1er janvier 2019, le Gabon est théoriquement en cessation de paiement, summum des errements depuis 2015 caractérisés par la non-exécution de 70% des budgets annuels de l’Etat ; ce qui équivaut à 6 300 milliards de francs CFA volatilisés et détournés», a déclaré Chantal Mackossot, 3ème vice-présidente du bureau confédéral.

Elle a ajouté que face à ce qui précède, «les actions de frustration sont susceptibles de surgir de partout, comme ce fut le cas le lundi 7 janvier 2019 aux environs de 4h00 du matin, où un commando de la Garde Républicaine a mené une action, baptisée Opération Dignité».

DU en a profité pour «s’insurger contre les tentatives d’éliminations physiques subies depuis lors par leurs leaders Marcel Libama et Jean-Rémy Yama, malencontreusement cités par le commando en question».

Outre la question de la vacance du pouvoir, DU a également réitéré sa volonté de voir les mesures d’austérité du gouvernement annulées, comme cela avait été indiqué «dans la décision numéro 217 de la Cour constitutionnelle du 30 Octobre 2018». Une décision semble-t-il rejetée quelques jours plus tard par le ministre de la Fonction publique sortant, Ali Akhbar Onanga.

Freddy Eyogue
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