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Gaz butane : « l’état subventionne le prix à hauteur de 5950 francs cfa », dixit Pascal Houagni AMBOUROUE
Publié le lundi 14 janvier 2019  |  Gaboneco
Dépôts
© Autre presse par DR
Dépôts de vente du gaz butane
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« L’Etat subventionne le prix du gaz à hauteur de 5950 francs CFA ». C’est ce qui ressort de l’Interview accordée par le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Pascal Houagni Ambouroue au quotidien d’information l’Union. Selon le ministre, sans cette subvention, le gaz butane coûterait 11 900 francs CFA.

Alors que le Fond monétaire international (FMI) dans les recommandations adressées aux pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) dont le Gabon est membre, invitait les Etats à mettre fin aux subventions publiques dans plusieurs domaines et de libéraliser les prix des dérivés du pétrole, l’encadrement du prix du gaz butane montre que l’Etat gabonais agit encore pour contenir la fluctuation de certains prix. Actuellement à 5950 francs CFA le prix du gaz butane après une récente augmentation de 500 francs CFA qui a fait débat, le prix d’échange de ce dérivé du pétrole jouit d’un coup de pouce de l’Etat par la subvention. Sans cette subvention, le prix d’échange de ce produit devrait être de l’ordre de 11 900 francs CFA d’après le ministre du pétrole et des hydrocarbures, Pascal Houagni Ambouroue.

Selon ce dernier, « malgré le fait que l’Etat se soit désengagé à soutenir les prix de l’essence et du gas-oil, celui des produits sociaux, à savoir le gaz butane et le pétrole lampant, continuent de bénéficier du soutien du gouvernement ». Sans ce sacrifice, explique-t-il, le prix d’échange de ce produit au niveau national devait être multiplié par deux. L’expérience commerciale vécue par les consommateurs en Guinée Equatoriale ou au Cameroun voisin où, le gaz butane s’échange respectivement 15 000 et 6000 francs CFA, permet de mesurer les conséquences du désengagement de l’Etat dans la fixation des prix malgré l’appel du FMI à la libéralisation des marchés. Et, cela a bien sûr un coût comme c’était déjà le cas avant la chute des cours du pétrole en 2014 où l’Etat était pleinement engagé à soutenir la stabilisation des prix. En 2018, la dette de la stabilisation liée au soutien de l’Etat aux consommateurs représente environ 40 milliards de francs CFA. Il y a quelques années, ce chiffre excédait ce montant.

Michaël Moukouangui Moukala
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