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Justice: 18 affaires à l’ouverture de la session criminelle à Oyem
Publié le mercredi 9 janvier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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Pour la session criminelle de l’année judiciaire 2019, 18 dossiers sont inscrits au rôle du tribunal près la cour d’appel judiciaire d’Oyem, capitale provinciale du Woleu-Ntem. Une session qui a débuté ce mardi et prendra fin le 27 janvier prochain, a-t-on appris.

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem abrite depuis ce mardi matin, sa première session criminelle. Cette séance répond à une formalité légale prescrite par l’article 182-183 du code de procédure pénale.

Ainsi, pendant près d’un mois, les magistrats de cette cour et les assesseurs de la société auront à se pencher sur 18 affaires relevant de plusieurs délits, à savoir : les viols sur mineurs, viol sur une personne particulièrement vulnérable, association de malfaiteurs, meurtre et détention illégale d’armes à feu, coup mortel, tentative d’émission de fausse monnaie, tentative d’assassinats, incendies volontaires de maisons habitées, importation de cannabis sur le territoire national.

Au nombre de ces affaires, les tentatives d’assassinats interviennent en pôle position avec 4 affaires, suivi des assassinats, 2 pour association de malfaiteurs, 2 pour viol sur mineurs de moins de 15 ans, 2 pour meurtre et détention illégale d’armes à feu, vol aggravé et bien d’autre délits qui prennent la 3ème place.

Pour le premier président de la cour d’appel judicaire d’Oyem, Rock Ndanga, cette session criminelle permettra aux magistrats et à la société civile de rendre des jugements justes et fiables sans parti pris, car, il s’agit de juger les compatriotes et les étrangers qui ont posé des actes répréhensibles sur le territoire gabonais.

«Il ne s’agit pas ici de défendre un individu, mais de rendre une justice équitable car, le peuple attend de nous un bon jugement», a-t-il précisé

De son côté, le procureur général près la cour d’Appel judiciaire d’Oyem, Eddy Minang, a déclaré, dans son mot de bienvenue, que la session criminelle est organisée par les articles 182-183 du code de procédure pénal, pour les besoins de sécurité avant d’inviter l’ensemble des membres du corps judiciaire en service à la Cour d’appel et les assesseurs à faire du bon travail pour le bien-être de la Nation.

«Nous allons prendre de grosses responsabilités en travaillant pour la nation. Je vous invite à faire votre travail dans l’impartialité car, tous les yeux nous regardent», a-t-il persisté.

L’ouverture de cette session criminelle a été rehaussée par la présence du gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Joël Ogouma, de l’édile de la commune d’Oyem, Vincent Essono Mengue et bien d’autres directeurs et chefs de service en poste dans ladite localité.

Aristide Engo Effayong
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