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Gabon : Et si c’était un coup d’état Whatsapp
Publié le mardi 8 janvier 2019  |  Afrikipresse.fr
Gabon
© Autre presse par DR
Gabon : qui est le lieutenant Kelly Ondo Obiang, instigateur présumé de la tentative de coup d’État ?
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La population gabonaise a été réveillée hier lundi 7 janvier 2019 par des tirs nourris suivis d’une déclaration lue par un groupe de commando à la radio d’état, appelant à un soulèvement et annonçant la prochaine formation d’un « Conseil national de restauration » de la démocratie. Les dessous du coup d’état avorté.

Il est 4h30 (soit 5h30 à Paris) lorsque les premières informations d’un coup d’Etat en cours au Gabon tombent via les réseaux sociaux.
A Paris, on ne dort pas. Des SMS circulent au sein de la diaspora Gabonaise. « Je savais que cela arriverait. Il y a quelques semaines un activiste gabonais m’avait soufflé cela. Et comme par hasard, c’est lui qui m’a balancé la vidéo de la déclaration lue à la radio à peine 1 heure après » nous explique un journaliste de la radio Africa N1 à Paris. Il poursuit « je reçois souvent ces gabonais ici à la radio. Je crois qu’ils sont déçus de PING et ont voulu prendre leur responsabilité en finançant les jeunes soldats depuis Paris. Ils communiquent via whatsapp et espèrent changer l’ordre établi à Libreville via les réseaux sociaux, mais c’est peine perdu ».

Un coup d’état orchestré depuis la diaspora ?

Invitée à se prononcer quelques heures après la tentative de coup d’État sur TV5 Monde, l’enseignante, chercheuse, membre de la Coalition Tournons la Page, Laurence Ndong : « La situation n’est pas du tout sous contrôle. Vous savez, le gouvernement gabonais nous a habitués au faux et à l’usage du faux. Tous les médias actuellement sont toujours à l’arrêt. Le Ministre Porte parole du Gouvernement a parlé à une chaîne française et non à un média d’État. Donc cela veut dire qu’il y’a encore une confusion et donc que rien n’est sous contrôle », a-t-elle précisé. Et de terminer, « Ce gouvernement est capable de tout. Il est capable de fomenter ce coup d’État afin de justifier un état d’urgence ou se servir de cet acte afin de se débarrasser des personnes qui ont été mentionné dans cette vidéo ». Si l’activiste gabonaise vivant en France le dit, c’est bien parce que son nom figure en bonne place sur la liste des personnes de la société civile convoquées par le Lieutenant Kelly Obiang à l’Assemblée nationale pour la mise en place d’un conseil national de restauration. Avec elle, d’autres membres de la société civiles tous proches de Jean Ping et très actifs dans les manifestations anti Bongo à Paris. C’est le cas de Jean Rémy Yama, président de la centrale syndicale Dynamique Unitaire ou encore Paulette Oyane Ondo, député et ex ministre d’Omar Bongo exclue du PDG (parti au pouvoir) et actuellement présidente du CDDH, un mouvement de lutte pour les droits de l’Homme.
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